D’une capacité de production de 90 tonnes d’huile de palme à l’heure, le complexe industriel de Mboukou, situé à Mouila dans la province de la Ngounie (sud du Gabon), constitue le fleuron de l’industrie de transformation de cet opérateur sur le continent.
L’usine dont la construction a commencé en décembre 2015, a nécessité la mobilisation de 39,6 millions de dollars. Elle produit annuellement 138 700 tonnes d’huile de palme.
Pour cette plantation située à 19 kilomètres de la capitale provinciale du sud du Gabon, le groupe singapourien dispose d’une concession de 100 000 hectares, répartie en trois lots, dont 38 300 hectares sont déjà plantés.
Dans les semaines à venir, la multinationale agro-industrielle qui emploie 5365 ouvriers dont 1672 femmes, couvrira 5000 hectares supplémentaires de palmiers à huile.
Pour ce qui concerne les travailleurs, l’expertise technique malaisienne n’est pas étendue à l’infini ; car, soutient le groupe qui fait désormais office de deuxième employeur après l’Etat gabonais, les nationaux suppléeront cette expertise, à l’issue du transfert de compétences.
Depuis quelque temps, l’usine a lancé la production d’huile de palme après le démarrage des premières récoltes de la palmeraie en fin d’année 2016.