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Dialogue politique : Les religieux favorables à une repentance nationale pour une sortie de crise au Gabon
Publié le mardi 11 avril 2017  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse
Présidentielle 2016: Journée de prière à Libreville, en faveur de la paix.
Mercredi 8 juin à Libreville. Des chefs religieux ont initié une journée de prière interconfessionnelle en faveur de la paix en présence du président Ali Bongo et des membres du gouvernement..
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LIBREVILLE - Repartis dans les quatre panels de la phase citoyenne du dialogue politique dont les travaux ont pris fin samedi dernier, les mouvements ou personnalités politiques non partie prenante à caractère chrétien ont appelé à un retour aux principes divins dans la gestion et la gouvernance du pays à commencer par une repentance nationale de tous les gabonais, pour une sortie de crise.

Justifiant leurs affirmations, les différents intervenants ont rappelé que la crise que traverse le Gabon est consécutive à la mise à l’écart de Dieu et de ses principes dans la gouvernance du pays. D’où l’invite à la repentance nationale dans le but de mettre un terme à la colère de Dieu à l’origine de la situation qui prévaut actuellement dans le pays.

« Pour toute sortie de crise, j’appelle tous les gabonais à se repentir. Le péché nous donne la honte. Le mensonge dans les médias attire la colère de Dieu. Si vous ne cherchez pas à connaître Jésus-Christ, vous serez tenu comme coupables de ce qui arrive à notre pays. Car, il est Seigneur sur la terre et dans les cieux. Tous les pouvoirs lui ont été donnés. Repentons-nous du péché national et nous retrouverons l’équilibre dans le système de fonctionnement de notre nation à tous », a dit Edouard Ngoumou, personnalité politique non partie prenante.

« Nous sommes en train de chercher les sorties de crises. Mais la cause de la crise que nous traversons est le péché national. Le péché national concerne toutes les classes sociales. Il est souvent causé et aggravé par les gouvernants, par la prospérité. Il souille le pays et le peuple. Les privilèges l’aggravent. Il est source de honte du peuple. Les gabonais et ceux qui vivent au Gabon sont auteurs de la malédiction qui frappe la nation », a-t-il ajouté.

« Laissez-moi vous dire que Dieu a institué quatre autorités sur la terre notamment, le gouvernement sur les citoyens, l’église sur les croyants, les parents sur les enfants et les patrons sur les employés. Dieu lui-même est gouverneur souverain. Mais quand l’ordre qu’il a établi n’est pas respecté, croyez-vous qu’il est content ? », a-t-il rappelé.

Dans la même logique, l’association des cadres chrétiens (ACC) qui a pour objectif de porter l’évangile dans les couches supérieures de la nation, propose une journée nationale du pardon sincère à l’invite du président Ali Bongo Ondimba et l’Opposant Jean Ping.

Pour cette association, la journée du pardon revêt une nécessité du fait également de l’abandon des voies de Dieu.
« Nous avons remplacé les bornes de la nation qui sont entre autres, l’amour, la justice, le dialogue tout comme nous avons mis la haine à la place de l’amour ; nous avons remplacé Dieu par des idoles que nous adorons ; nous avons remplacé l’hospitalité légendaire du Gabon par la guerre contre les étrangers. En définitive nous avons permis de faire de notre pays Sodome et Gomor », a affirmé le porte-parole de l’association des cadres chrétiens.

Pour lui, les premiers responsables de cette situation sont les chrétiens de tous bords qui ont raté leur mission et vocation dans la mesure où la parole de Dieu dit dans le quatorzième verset du septième chapitre de livre de 2 Chroniques que « Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, j’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son pêché, et je guérirai son pays… » . Il a regretté l’absence des chrétiens aux postes de responsabilités tout en déplorant le fait que même lorsqu’ils y sont, ils changent leur identité au profit des plaisirs terrestres.

« Nous exhortons les cadres chrétiens à revenir sur les valeurs qui font de nous des chrétiens et d’afficher notre appartenance, car nous ne pouvons influencer que par notre témoignage de justice, d’amour, de travail bien fait, de ponctualité au travail, de respect de nos institutions, de respect de notre hiérarchie », a-t-il exhorté.

Par ailleurs, l’association des cadres chrétiens souhaitent que des nominations à des postes stratégiques et de responsabilité soient préalablement soumises à des enquêtes de moralité, un outil pour vérifier la vie passée et présente d’un citoyen proposé.

De même qu’elle propose respectivement, le remboursement de l’argent détourné dans le cadre de l’opération « Mamba », l’indemnisation des familles victimes des violences postélectorales de 2016, la dotation des ONG d’un fonds pour venir au chevet des démunis, l’institution d’un code d’honneur pour les politiciens, le respect de la fonction présidentielle, l’élaboration d’une loi contre les crimes rituels, la création des centre mentaux dans chaque province.

SN/FSS
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