Intervenant le 4 avril à Agondje lors de la phase citoyenne du dialogue politique, le réseau Interelle, mouvement associatif œuvrant pour la valorisation professionnelle des femmes dans la société, a émis des suggestions sur la réforme des institutions et l’adaptation du statut des élus du genre féminin.
Les femmes prennent une part active dans les débats du dialogue politique initié par le président de la république. Constituées au sein du mouvement associatif Interelle, elles ont émis plusieurs propositions le 4 avril, lors de la phase citoyenne sur la réforme des institutions et l’adaptation du statut des élus de genre féminin.
Sur la réforme des institutions, le réseau Interelle s’est prononcé entre autres sur le cumul des mandats, la modernisation de l’administration, la décentralisation.
S’agissant du cumul des mandats, les membres d’Interelle militent pour leur restriction. Celle-ci éviterait selon eux, «leur confiscation par une oligarchie tout en mettant un terme à l’existence d’un monde politique clos incapable de se renouveler où il est quasiment impossible pour une femme d’atteindre le sommet».
La modernisation de l’administration passe, selon le réseau Interelle, par «l’amélioration des performances de l’administration visant à économiser des deniers publics». Sur la décentralisation Interelle suggère des reformes sur les «textes de loi et mécanismes en faveur du développement des territoires». En ce qui concerne l’adaptation du statut des élus de genre féminin, le réseau plaide pour «une forte représentativité des femmes dans les postes à responsabilité politique».
Cette représentativité passe par «la participation des femmes à la vie publique en qualité d’acteurs et non pas en tant bénéficiaires passives des mesures catégorielles, ainsi que la promotion de l’égalité des chances ».
Par ailleurs, le réseau milite pour «la stimulation d’une politique de conciliation entre la vie familiale et professionnelle», de même «la promotion d’une incitation financière en faveur des partis politiques accordant leur investiture à des femmes». Enfin, le réseau Interelle «invite à favoriser la représentation paritaire dans les institutions démocratiques».