Suspension des travaux de plus d'une heure, échanges parfois heurtés entre les coprésidents et quelques panélistes, c'est dire que les débats étaient loin d'être sereins dans ce panel.
Les travaux de la phase citoyenne du dialogue politique se sont poursuivis, hier, au stade de l'Amitié d'Angondjé, dans la banlieue nord de Libreville, dans une ambiance particulièrement mouvementée. Notamment au panel 3 (la modernisation de la vie publique) où la sérénité des débats a été mise à mal par la volonté des participants de connaître le montant des perdiems qu'ils percevront au terme de la série de présentation de leurs communications, prévue aujourd’hui. Ce qui a amené les coprésidents, Wilfried-Erisco Mvou Ossialas, Jules-Esdras Mouhouloulou, à suspendre les travaux pendant plus d'une heure. Le temps pour eux d'aller recueillir des informations auprès de certains membres du bureau du dialogue politique.
De la rencontre, après confirmation des infos par une "personne mandatée", il ressort que les représentants d'associations et d'organisations syndicales recevront 1.000.000 de francs et les personnalités politiques non parties prenantes, 500.000 francs. Une fois en possession de ces éléments, la sérénité a semblé gagner les uns et les autres. Cependant, dès la reprise des travaux, plusieurs participants invités à prendre la parole ont manqué à l'appel.