FRANCEVILLE - Le séminaire de formation, organisé pendant 5 jours, par le ministère de l’Education nationale, à l’intention des enseignants des établissements primaires du privé laïc de la province du Haut-Ogooué (Sud-Est), a été clos vendredi dernier, par le directeur d’académie provincial.
La clôture dudit séminaire a été sanctionnée par un rapport, produit par les inspecteurs et superviseurs de la formation.
Cette formation avait pour objectif, de donner aux enseignants des écoles privées laïques, des rudiments nécessaires qui colleraient à la réalité pratiquée dans les établissements publics et dictée par le ministère de l’Education nationale, afin d’améliorer leurs enseignements, a indiqué le directeur d’académie provincial, Gaston Kantoubou.
Il a également fait remarquer que beaucoup des enseignants recrutés dans ces établissements manquent de formation et qu’il était de bonaloi de les arrimer aux exigences de l’Education nationale.
Aussi, espère-t-il, que l’ensemble des participants a su tirer profit des enseignements qui leurs ont été donnés, afin que chacun puisse les mettre à contribution, pour améliorer leurs qualités d’enseignement, d’évaluation et partant de leurs qualités professionnelles.
Les thèmes de ce séminaire ont tourné autour des différentes approches pédagogiques : l’approche par les contenus, l’approche par objectif et l’approche par les compétences (APC) qui est désormais au programme.
Selon l’inspecteur superviseur de la circonscription du Haut-Ogooué Sud, Alain Bimboundza, plusieurs méthodes ont été utilisées lors de cette formation. Il s’agit entre autres, le feed-back (des échanges), la recherche et production en atelier.
Certains apprenants n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfaction au terme des travaux.
« Je suis très ravie des savoirs qui nous ont été transmis, car beaucoup parmi nous ignorait la formation par APC (approche par compétence) et nous avons appris plusieurs modules que nous trouvions inutiles, alors que c’est très important pour développer les qualités de l’enseignant et l’élève », a déclaré Fenella Mateyi, enseignante dans une école privé de la place. Elle promet d’appliquer désormais les APC dans sa salle de classe.
Pour Ulrich Olende, fondateur d’un établissement, l’on a acquis des savoirs, partant de l’utilisation des documents, à l’administration des savoirs auprès des apprenant, jusqu’à l’évaluation de ces savoirs et surtout le faire avec la manière la plus idoine.
Cela permet d’éviter que chacun enseigne comme il le veut, mais plutôt comme l’Etat le veut, conformément à l’éthique et la déontologie du métier, a-t-indiqué.
La délégation d’académie provinciale prévoit dans les jours à venir, une autre séance de formation pour les absents.