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Réélection d’Ali Bongo : Emmanuel Macron sceptique
Publié le vendredi 7 avril 2017  |  Gabon Review
Emmanuel
© Autre presse par DR
Emmanuel Macron,Ancien Ministre de l`Économie et des Finances candidat a l`élection présidentielle de France 2017
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nterrogé par RFI sur «la réélection très controversée» du président gabonais, le candidat du mouvement En marche ! à la présidentielle française est apparu sceptique, tout en laissant entendre que sa relation avec l’Afrique et le Gabon sera différentes de celle entretenue par ses prédécesseurs s’il est élu.

Lui président, la politique africaine de l’Elysée sera foncièrement différente de celle en cours actuellement, et davantage de celle adoptée par ses prédécesseurs, à l’instar de Jaques Chirac, Nicolas Sarkozy et… François Hollande, dont il a longtemps été un des plus proches collaborateurs. Le même François Hollande, dont le mandat s’achève et que certains ont accusé «d’avoir fermé les yeux sur la réélection très controversée» d’Ali Bongo, le président gabonais, ainsi que le lui a rappelé, mercredi 5 avril, le journaliste Christophe Boisbouvier au cours d’une interview sur Radio France internationale (RFI).

Sur cette question précise, Emmanuel Macron, le candidat du mouvement En marche ! à l’élection présidentielle française, n’a pas caché son scepticisme. «Il me semble que l’élection de Monsieur Ali Bongo est pleine d’incertitudes et d’inconnus, qui justifient un jugement circonstanciel», a-t-il estimé. Pour autant, le jeune candidat n’a pas clairement dit qu’il mettra fin à la «Françafrique» une fois parvenu à la tête de son pays. Il n’a pas moins laissé entendre que la politique africaine du président français sortant a été moins intrusive dans les affaires des Etats africains, y compris le Gabon. N’empêche, Emmanuel Macron s’est refusé de «distribuer les bons et les mauvais points». Pour celui qui avait soutenu lors d’un déplacement en Algérie en février 2017 que «la colonisation est un crime contre l’humanité», «l’histoire jugera, les Africains jugeront» les choix de ses potentiels prédécesseurs.

A dix-sept jours du premier tour de l’élection présidentielle en France, Emmanuel Macron est crédité de 25% des intensions de vote, devant Marine Le Pen (24%) et François Fillon (18%), selon un sondage Harris Interactive pour France Télévisions, publié jeudi 6 avril.
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