La grève des agents du Conseil économique et social (CES) entamée depuis le 20 février dernier est montée d’un cran ces derniers jours. En effet, les employés de cette institution ont barricadé l’entrée de leur siège sis à Tahiti, dans le premier arrondissement de Libreville. Le motif de ce mouvement est le non paiement de près de 7 mois d’arriérés de salaires et de primes.
Ce jeudi 6 avril , la tension était palpable au siège du Conseil économique et social. En effet, les agents ont entamé un mouvement d’humeur, barricadant l’accès de l’institution, pour exprimer leur mécontentement face au mutisme de la hiérarchie, plus précisément à l’endroit de Georgette Koko, présidente de cette institution.
Face au silence de leur administration, le personnel a bloqué toutes les voies d’accès de l’institution, empêchant ainsi tout véhicule d’entrer ou de sortir de la structure. Une situation qui d’ailleurs a eu comme réponse de la présidente du CES l’envoie d’une escouade des forces de sécurité et de défense pour réprimer ce mouvement.
Pour rappel, les agents de cette institution constitutionnelle réclament le paiement de près de 7 mois de salaires et de primes diverses, mais jusqu’alors les responsables du CES préfèrent se murer dans un silence assourdissant contraignant ainsi, le personnel à manifester.