Libreville – Le ministre des Sports, Nicole Assélé a réussi à calmer la colère des présidents des clubs qui ont récemment décidé de bloquer la reprise du championnat national de football à cause du non versement par l’Etat de la subvention prévue à cet effet.
Lors d’une rencontre à Libreville, le ministre a obtenu la reprise de la compétition le week-end du 14 au 15 avril prochain.
La rencontre qui a permis de mettre fin à la bouderie des clubs a regroupée le Ministère de tutelle – la Linaf et les Présidents des Clubs, en présence du Secrétaire général de la fédération gabonaise de football, Alain Mba Nze.
La saute d’humeur des Présidents des Clubs professionnels au terme de leur réunion de mercredi dernier, est donc vite apparue comme un simple coup de gueule, lié beaucoup plus à une mauvaise circulation de l’information. Il s’agit particulièrement du versement de la subvention de l’Etat, dont l’information a cette fois-ci été sereinement discutée et partagée, sans incidence sur le redémarrage du championnat d’élite, prévu la semaine prochaine. Et les dirigeants des clubs se sont engagés à aller au terme de ce critérium sans autres formes de revendications. Au nom de ces derniers, le Président de l’AO CMS et Président de l’Association des Clubs professionnels, Bosco ALABA FALL, a d’ailleurs fait amende honorable, reconnaissant les efforts déployés, plus que par le passé, par le Ministère de la Jeunesse et des Sports, sous l’impulsion du Docteur Nicole Asselé.
Les parties n’ont toutefois pas fait mystère de l’essoufflement du modèle actuel du championnat d’élite qui mérite, de l’avis général, d’être redimensionné. Il a d’ailleurs été décidé de l’organisation d’une grand-messe à cet effet, avant le lancement de la saison sportive 2017-2018. Le Président d’O’mbilanziami (D2), le Général à la retraite Jean Boniface Asselé, appuyé par ses pairs, a d’ailleurs souhaité un retour au championnat amateur, moins onéreux et pour les Clubs et pour le contribuable. Il est plus conforme, de son point de vue, à l’environnement régional, à la taille et aux réalités de notre pays.