Dès le lever du jour, la même scène : des grappes de personnes attendant le taxi devant la représentation d’Air France à Libreville, sur le front de mer, en train de le héler désespérément.
L’exercice est éprouvant par moments. Il demande même de l'endurance. Quelques taxis vous passent sous le nez, sans daigner vous accorder la moindre importance, malgré vos grands gestes pour attirer leur attention.
Leur hantise ? Une présence policière quasi permanente aux abords du petit carrefour menant vers Montagne-Sainte. Par groupe de trois, voire quatre ou plus, parfois avec le renfort d’un motard, des agents sont régulièrement postés là. Y compris les dimanches. Vraisemblablement pour réguler la circulation aux heures de pointe. Afin de permettre à ceux qui viennent des Affaires étagères et désireux de rallier Montagne-Sainte par l’embranchement longeant l’état major de l’armée, de traverser en toute quiétude la chaussée.
Mais il se trouve que ces agents délaissent de temps à autre cette tâche d'utilité publique pour se livrer aux contrôles de véhicules. Avec une prédilection pour les taxis qui s'arrêtent pour déposer ou embarquer des passagers devant Air France.
Pourtant, aucune interdiction de stationner n'est mentionnée en ce lieu. Contrairement au ministère de la Défense et à l'état major de l'armée, voisins du site.