Au cours d’une Assemblée générale tenue le 4 avril dernier, les syndicats du personnel de la douane ont exposé et soumis à leur tutelle, les nombreux problèmes auxquels ils font face et qui entravent l’exercice de leur profession au quotidien.
Au centre de ceux-ci figuraient entre autres : l’accession à la formation des agents à l’Ecole de préparation aux carrières administratives (EPCA), leur statut particulier ainsi que les arriérés de prime.
S’agissant de l’entrée à l’EPCA, la secrétaire général du Syndicat national du personnel des douanes, Youssouf Matteya Pulcherie, a fustigé le manque d’éthique qui gangrène l’administration douanière, relevant ainsi au passage qu’«il y a des critères à respecter, nous sommes les derniers de la liste des douaniers à l’international». Et d’ajouter : «Il y a plus de commandants que des agents d’exécution.», comme pour souligner une situation qui semble être nourrie par certain agents, qui usent de chantage ou de fraude quant à l’admission à l’EPCA.
Il en est de même pour le statut particulier qui régit l’administration. Sur ce dossier qui se trouve au niveau du Secrétariat général du gouvernement, pour les derniers aménagements, la secrétaire général de l’Intersyndicale des Douanes, Mbatchi Bayonne, a déploré le fait que l’administration douanière, n’y figurait pas. Et que selon elle, il fallait donc à tout prix l’intégrer.
Mais, si pour les deux premières préoccupations, la situation parait moins tendue, le point relatif au paiement des primes constitue un point crucial. Selon la secrétaire général du Syndicat national du personnel des douanes et par ailleurs membre de Dynamique unitaire, ce dossier en souffrance depuis plus de 6 mois, mérite qu’une solution soit rapidement trouvée.