Malgré la longue et interminable grève qui prévaut actuellement dans le secteur de l’éducation nationale, les examens et autres concours se tiendront dans quelques mois. Toutefois, la question de la préparation auxdits examens et concours taraude l’esprit de plus d’un observateurs.
Plus que quelques mois et des milliers de lycéens, collégiens et écoliers plancheront sur les épreuves écrites et orales des examens de fin de cycle. Ainsi, le Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) et le Baccalauréat, qui couronne l’entrée à l’université, auront lieu, et ce, malgré la grève perdurant dans le secteur de l’éducation et dont les victimes sont essentiellement les apprenants des établissements publics. Se pose alors la question du volume et de la qualité des enseignements dispensés en pareille année de crise sans précédent et donc de la valeur des diplômes de l’année courante. Si officiellement l’année scolaire et académique 2016-2017 n’a pas été déclarée « blanche » au Gabon, comme le clame la Conasysed dans le fond, de nombreux observateurs et autres parents d’élèves fustige le rafistolage.
Ils se demandent quelle alchimie sera mise en branle pour rattraper le retard enregistré cette année. Quelle sera la teneur des épreuves des examens de fin de cycle ? Mais surtout quel crédit pour les élèves gabonais dont certains sont appelés à poursuivre leur cursus à l’étranger ? L’éducation scolaire, l’apprentissage des connaissances dans tel ou tel autre discipline est universel et devrait affecter les élèves et étudiants de la même manière que l’on soit au Gabon, en France, au Cameroun, Sénégal ou ailleurs. D’où l’universalité des diplômes voire de la connaissance. Dans la pratique de l’apprentissage, il ne devrait pas avoir de déphasage dans l’enseignement des programmes enseignés. Or, on peut aisément constater qu’en cumulant autant de mois sans cours, les enseignements ne peuvent qu’êtres lapidaires et laconiques.