Dans une lettre rendue publique ce mardi 4 avril 2017, le Parti socialiste gabonais (PSG) et son président, Augustin Moussavou-King, ont décidé de suspendre leur participation au dialogue dialogue politique lancé par Ali Bongo le 28 mars dernier.
Une semaine seulement après son ouverture solennelle, le dialogue national prôné par Ali Bongo connaît déjà des dissensions. le Parti socialiste gabonais (PSG) et son président, Augustin Moussavou-King, ont décidé de mettre un terme à leur participation auxdites assises arguant des «critiques» et des «appréhensions» restées sans suites.
Les «observations de principe» du président du PSG portent notamment sur cinq constats : «déficit de communication entre le Bureau et certains partis politiques», «l’opacité absolue dans la désignation des 80 membres de la délégation devant représenter l’opposition dans les quatre commissions», «l’absence des critères qui prévalent à la représentativité équitable à tous les partis politiques de l’opposition légalement reconnus», «la présence au sein de l’opposition des membres de partis non légalisés» et «la précipitation relative à l’organisation des réunions de commissions sans clarification préalable par la Conférence de présidents de tous les partis politiques de l’opposition, président de partis politique, qui sont seuls habilités à se prononcer sur les critères et les choix des membres des délégations de l’opposition.» sont autant d’élément qui ont poussé le parti a suspendre sa participation au dialogue politique.
Toutefois, Moussavou-King estime qu’il faille «redéfinir le format et le contenu des débats susceptibles de ramener la confiance entre les membres de l’opposition». Peut-être reviendront-ils à la table du dialogue si ces cinq préalables sont résolus?