Les participants à la phase citoyenne des présentes assises plaident pour un Gabon affranchi des querelles, des haines et des divisions du passé.
La phase citoyenne du dialogue politique ouvert le 29 mars dernier au stade de l’Amitié sino-gabonaise d’Angondjé a laissé transparaitre une constante : la société civile est favorable à une sortie de crise pour un Gabon uni.
Les participants sont d’avis qu’il faut fonder un nouveau Gabon assis sur les valeurs d’équité, de justice, de solidarité et de fraternité. Les communications organisées dans les différents panels laissent clairement entrevoir la volonté des uns et des autres à passer à autre chose que les inimitiés, les haines, la manipulation, la flagornerie, le trafic d’influence et les pratiques d’une autre époque qui ont entraîné le pays dans la crise actuelle et déteint sur la vie publique.
La classe politique est la principale cible de nombreuses critiques. Elle est ainsi indexée d’être à l’origine de l’échec des acquis de la Conférence nationale, des Accords de Paris et d’Arambo. De nombreuses propositions ont ainsi été faites pour une sortie heureuse de cette situation malheureuse.
Ce dialogue politique qui se veut inclusif et sans tabou donne la latitude aux participants d’aller droit au but dans un échange franc, direct et sincère. Plus besoin de tourner autour du pot, regarder autour de soi avant de parler ou mettre des gants pour exprimer son opinion.
Pour beaucoup, l’heure a sonné pour laver le linge sale en famille et proposer des solutions dans l’intérêt général du Gabon.