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Georges Mpanga est parti « trahir » Ali Bongo à la CPI
Publié le mercredi 5 avril 2017  |  Gabon Actu
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© Autre presse par DR
Georges Mpaga, président du Réseau des Organisations Libres de la Société civile pour la Bonne Gouvernance au Gabon (ROLBG)
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Libreville – L’activiste Georges Mpaga et son collègue, Georges Bruno Ngoussi étaient mardi au siège de la Cour pénale internationale (CPI) pour apporter les preuves des violences postélectorales au Gabon afin que cette Cour vienne enquêter dans le pays, ont-ils annoncé dans un communiqué commun.

Selon le communiqué, les deux activistes sont accompagnés des victimes de ces violences. Tous devaient être reçus au cabinet du procureur de la CPI.

Enquête préliminaire de la Cour Pénale Internationale sur les crimes contre l’humanité commis durant la crise post-électorale qui se prolonge au Gabon depuis 7 mois. En effet, une importante délégation composée des membres de la Société ( Georges MPAGA et le Pasteur Georges Bruno NGOUSSI) et certaines victimes de la barbarie du régime criminel d’Ali Bongo sera en audience auprès du cabinet du Procureur. de la CPI ce matin.

« Après les instances européennes et le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme à Genève, l’étape de la CPI est cruciale pour amplifier le plaidoyer contre l’impunité et la barbarie », souligne le communiqué transmis à la presse.

« Cette rencontre ouvrira des perspectives pour la manifestation de la justice en faveur des victimes », espèrent les signataires.

Le texte annonce qu’une autre activité d’envergure se tiendra vendredi prochain à Paris à travers la table ronde de la société civile sur la situation des droits de l’Homme et de la démocratie au Gabon en collaboration avec les ONG internationales des droits de l’Homme et la diaspora.

Le pouvoir avait déjà pour sa part fait appel à la CPI pour une enquête préliminaire sur d’éventuels crimes planifiés par l’opposition dans le pays.

Antoine Relaxe
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