Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Dialogue politique : une ONG propose une réflexion profonde sur l’intégration des étrangers au Gabon
Publié le mercredi 5 avril 2017  |  Agence Gabonaise de Presse
Dialogue
© Autre presse par DR
Dialogue politique
Comment


LIBREVILLE - L’Organisation non gouvernementale dénommée ‘’Organisation d’intégration sous régionale (OISR)’’ a proposé, lundi lors de la déclinaison de ses contributions, une réflexion sur l’intégration des étrangers en République gabonaise, afin de ramener l’économie aux mains des gabonais.

S’exprimant au nom de cette ONG, Jean Delanglade Koumba propose la régulation d’intégration des étrangers au Gabon pour une reconquête économique qui, selon lui, n’occupe pas une place de choix dans les discours politiques.

« Nous proposons, sans êtres xénophobes, une réflexion des étrangers dans notre pays pour reconquérir notre économie, nous devons nous réapproprier tous les petits métiers (TPE) comme la vulcanisation, la cordonnerie, le taxi, etc…) et être présents dans les marchés d’Etat avec les PME/PMI gabonaises. Nous avons l’obligation d’avoir une politique nationaliste et protectionniste très forte », a-t-il dit.

Pour lui, 53% des recettes fiscales vont dans les salaires, mais cette masse salariale repart dans la poche de tous les étrangers installés au Gabon. Des expatriés, a-t-il poursuivi, qui en retour au lieu d’investir dans ce pays d’accueil , préfèrent rapatrier l’argent par le mécanisme de transfert de fonds dans leur pays d’origine, causant ainsi un manque à gagner pour les banques, et partant pour l’économie gabonaise.

Dans le même ordre d’idées, Jean Delanglade Koumba et son ONG prône l’interdiction des ventes des propriétés terriennes aux expatriés comme cela est devenu monnaie courante à ce jour.

« Nous devons interdire de vendre les terres aux étrangers mais plutôt des louer. Si un étranger veut s’installer, il aura obligation de s’associer au gabonais. Nous demandons l’apprentissage obligatoire des jeunes gabonais auprès des étrangers surtout dans l’artisanat », a-t-il dit.

Avant de conclure que « faisons de la présence des étrangers une utilité pour la reconquête économique et la baisse du chômage ».

Cette question a été également abordée par l’association patriotique éclairée du Gabon (APEG). Son responsable, Gustave Ntchaye Issogui Onanga a proposé que la naturalisation d’une communauté étrangère soit conditionnée par l’avis du peuple tout entier plutôt que de ses seuls représentants notamment les parlementaires.

« Exemple de ces sorties de route puisées cette fois dans les exercices gouvernementaux, nous prendrons le cas de la décision de faire de nos compatriotes Haoussa du Gabon un peuple à part entière de notre pays, au même titre que les communautés nationales Fang, Batéké, Eshira, Pounou, Massango, Tsogho, Akélé, Miéné et les tous les autres nationalismes sédentaires de notre sol. Sans que l’avis du souverain premier infinitésimal ne fut demandé, situation qui risquerait de causer des conflits dans l’avenir avec les générations montantes qui, il n’y a pas de doute, chercheront à remettre en cause avec violence ce genre de décision qui ne saurait être du domaine des institutions mais du Peuple gabonais lui-même. D’autant plus malheureusement que ceux-ci avec qui nous avions jusque-là, pris du plaisir à vivre ensemble commencent désormais à se distinguer négativement par des actes du genre à refuser que des gabonais défilent pacifiquement sur les rues de la terre de leurs ancêtres tel que cela nous a été signalé à Bitam ».

SN/FSS
Commentaires

Dans le dossier

Dialogue politique
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment