LIBREVILLE - L’association ‘’Relance’’ par la voix de son représentant, Donatien Tadoum a énoncé, lundi, les propositions pouvant aboutir à la réconciliation des gabonais divisés au sortir de l’élection présidentielle de 2016.
Intervenant dans le quatrième panel relatif à la Réforme de l’Etat, le porte parole de l’association ‘’Relance’’ a dit qu’il est plus que jamais urgent de rapprocher les Gabonais vers un avenir radieux, dans un climat de paix et de quiétude sociale.
Pour lui, la réconciliation passe d’abord par la mise en place de nouveaux programmes d’instruction civique dans les écoles, afin d’inculquer à la jeunesse les principes fondamentaux de la vie en société, à savoir « le vivre ensemble » et la communauté de destin. Ensuite, le dialogue qui, pour lui, doit prendre la place de la répression, en ce sens qu’il est le seul cadre propice à l’édification d’un climat de confiance.
En outre, pour réconcilier les gabonais, l’association ‘’Relance’’ appelle à la tolérance quant aux violences post électorales. Il propose la Redéfinition du statut et des missions des forces de l’ordre vu qu’elles s’apparentent aujourd’hui à des « milices ».
Tout en appelant à la condamnation avec la dernière énergie l’homosexualité et les crimes dits rituels, Donatien Tadoum a dit que la paix sociale entre les gabonais est conditionnée aussi par les nominations au gouvernement sur la base de la compétence et non le clanisme et le communautarisme.
Enfin, comme autres contributions, il y a la priorisation de la sous traitance des marchés et de tous les travaux public aux PME gabonaises, ainsi que l’édification d’une nation plus juste, plus équitable, dotée d’institutions fortes et indépendantes.
« Nous devons avoir à l’esprit que pendant que nous nous querellons, les autres pays avancent sur la voie du développement, d’où la nécessité de taire nos incompréhensions, de nous pardonner mutuellement et de considérer que nous sommes tous des frères et des sœurs et que dans l’entente et la cohésion, nous pouvons apporter énormément à notre pays qui a tant besoin de notre contribution en dépit de notre éloignement », a-t-il conclu.
Une minute de silence en la mémoire de tous les gabonais disparus, lors des violences postélectorales a été observée.
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