Elu le 25 mars dernier, à la tête de la Fédération gabonaise de boxe (Fegaboxe) lors d’une assemblée générale contestée par ses challengers, Alfred Bongo Ondimba n’est pas prêt de conduire sereinement aux destinées de cette entité. Pour cause, vendredi 31 mars dernier, le Comité national olympique (CNO) a suspendu provisoirement les activités de cette fédération suite à la polémique née de l’élection de son président.
En effet, l’élection du président de la Fédération gabonaise de boxe qui s’est déroulée le 25 mars dernier, vient de connaître un autre épisode avec la décision du CNO. Après la contestation des candidats, Achille Ndziengui et Dickson Anguinga, qui s’étaient retirés du scrutin pour dénoncer le non respect des textes, le Comité national olympique a suspendre à titre provisoire ladite fédération.
Lors de l’assemblée générale du Comité, les plaignants, Achille Ndziengui et Dickson Anguinga avaient avancé comme argument le non respect des textes régissant le noble art qui stipulent que pour être candidat à la présidence de la fédération, il faut avoir appartenu au moins pendant 4 ans au bureau exécutif. Un argument qui, semble-t-il a reçu l’assentiment des membres du Comité nationale olympique, qui ont donc pris la décision, au cours d’un vote à mains levées des membres des autres organisations sportives réunis en assemblée générale de suspendre provisoirement la Fegaboxe.
Par ailleurs, il semble que l’élection du 25 mars dernier de la Fegaboxe a été organisée sans l’aval du comité de validation des candidatures, toute chose qui rendait donc caduque le scrutin qui avait vu la désignation d’Alfred Bongo Ondimba.