Du 3 au 7 avril 2017 prochain, se tiendra à la Lopé et à Libreville la Conférence internationale sur la réduction du conflit homme-faune. Cet événement organisé sous la tutelle de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) et du ministère en charge de l’Environnement, en partenariat avec le Programme mondial pour la vie sauvage, a pour objectif de réfléchir sur la problématique liés à l’impact des animaux sur la vie des communautés vivant autour des espaces protégés.
Cet événement environnemental qui rassemblera plusieurs experts internationaux de la vie sauvage et des spécialistes gabonais, «doit permettre de faire avancer la réflexion sur les problématiques environnementales et sociales liées au voisinage entre les humains et les animaux».
A cet effet , le gouvernement gabonais met en oeuvre, «le projet de gestion de la faune et du conflit homme éléphant grâce à une subvention de 9,05 millions de dollars (env. 5,5 milliards FCFA) du Fonds pour l’environnement mondial». Il est a signalé qu’en avril 2016, Ali Bongo Ondimba, avait annoncé la création d’un plan national de gestion du conflit homme-faune pour protéger les communautés villageoises menacées par les éléphants.
Cette conférence permettra donc de «mieux cerner les différentes approches et les solutions mises en œuvre, afin d’aider les équipes de terrain à concevoir des réponses concrètes». A cet effet, les débats et les ateliers se tiendront tout d’abord à la Lopé, au cœur du sanctuaire inscrit au Patrimoine mondial sous l’appellation “Ecosystème et paysage culturel relique de La Lopé-Akanda”, pour s’achever vendredi 7 avril à l’auditorium Arambo à Libreville.
Par ailleurs, pour faire face à cette problématique, la Banque mondiale a annoncé «qu’un Projet de gestion des conflits humains-éléphants de 5 milliards de Fcfa sera lancé au cours de la conférence et comprendra la mise en œuvre de stratégies et de solutions soutenant une gestion intégrée des paysages et l’atténuation des conflits dans le sud du Gabon. Ces mesures sont primordiales pour l’avenir des éléphants des forêts d’Afrique centrale et pour dynamiser l’économie rurale du Gabon».
Selon Claudia Sobrevila, responsable de programme du GWP, «il ne pouvait y avoir de meilleur choix que le Gabon pour accueillir cette conférence importante, ses forêts couvrant 88% du pays et étant les derniers refuges des éléphants de forêt, qui disparaissent au rythme alarmant d’environ 9% par an à cause du braconnage ».