Le directeur général de la Caisse des pensions et des prestations familiales (CPPF) des agents de l’Etat, Marcel Mbelé Loussou (photo), a présenté aux directeurs centraux des ressources humaines de tous les ministères et des institutions du pays, le nouveau dispositif réglementaire adopté par l’Etat en vue de réduire l’ampleur des bénéficiaires fictifs des allocations rentrée scolaire.
Désormais, l’un des préalables à l’éligibilité de cette subvention, sera la production d’un certificat de scolarité par le parent, attestant de l’inscription et de la présence effective d’un élève dans un établissement scolaire public du pays. Pour la rentrée 2017-2018, les justificatifs devront être déposés au plus tard le 1er juillet de l’année en cours.
Les bénéficiaires de cette année feront en premier l’expérience de cette exigence. Car, depuis le 1er avril, la CPPF s’est engagée à «régulariser le paiement de cette prestation en faisant application de la réglementation dans toute sa rigueur».
Autre précision, les documents valables sont ceux produits par la CPPF et retirés auprès des directeurs centraux des ressources humaines, des directeurs provinciaux des ressources humaines et dans les ambassades.
«Pour ceux de l’étranger, ils ont droit de récupérer ces certificats de scolarité, de bien les remplir, de les faire signer et tamponner par des chefs d’établissement où apprennent leurs enfants ; aucun document ne sera pris en compte si rien n’atteste qu’un enfant apprend dans un établissement reconnu par l’autorité publique», prévient le directeur général qui précise que l’âge des bénéficiaires doit être compris entre trois ans et 16 ans.