L’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) et le ministère de l’Economie forestière, de la Pêche et de l’Environnement, chargé de la protection et de la gestion durable des écosystèmes, en partenariat avec le Programme mondial pour la vie sauvage, accueillent la Conférence internationale sur la réduction des conflits homme-faune et l’amélioration de la coexistence, du 3 au 7 avril à la Lopé et à Libreville.
Rassemblant un grand nombre d’experts internationaux de la vie sauvage et les meilleurs spécialistes gabonais, cet événement doit permettre de faire avancer la réflexion sur les problématiques environnementales et sociales liées au voisinage entre les humains et les animaux. Les débats et les ateliers se tiendront tout d’abord au Lopé Hôtel, au cœur du sanctuaire inscrit au Patrimoine mondial sous l’appellation ‘Ecosystème et paysage culturel relique de Lopé Okanda’, pour s’achever vendredi 7 avril à l’auditorium Arambo à Libreville.
Le Gouvernement gabonais met en œuvre le projet de gestion de la faune et du conflit homme éléphant grâce à une subvention de 9,05 millions de dollars (env. 5,5 milliards FCFA) du Fonds pour l’environnement mondial (www.thegef.org/project/wildlife-and-human-elephant-conflicts-management), dans le cadre du Programme mondial pour la vie sauvage, un dispositif-cadre pour la préservation de la faune et de la flore sauvages, la prévention du crime lié aux espèces sauvages et le développement durable.
En avril 2016, le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, avait annoncé la création d’un plan national de gestion du conflit homme-faune pour protéger les communautés villageoises menacées par les éléphants. « Je souhaite garantir aux populations rurales une égalité des chances dans les activités agricoles et le droit à une vie paisible » avait-il indiqué.
Véritables menaces contre la viabilité des moyens de subsistance des communautés et pour la survie des espèces menacées, les conflits homme-faune se multiplient sous l’effet de la croissance démographique, des changements dans l’utilisation des terres, de la perte ou de la fragmentation de l’habitat, de la mauvaise gouvernance et de la demande croissante en ressources naturelles. Cette conférence doit permettre de mieux cerner les différentes approches et les solutions mises en œuvre, afin d’aider les équipes de terrain à concevoir des réponses concrètes.