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Dialogue politique : 12,7 milliards de francs pour 30 jours de débats !
Publié le samedi 1 avril 2017  |  Gabon Review
Ali
© AFP par STEVE JORDAN
Ali Bongo Ondimba a présidé l’ouverture du dialogue national
Mardi 28 mars 2017. Libreville. Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a présidé mardi, la cérémonie d’ouverture des travaux du dialogue national inclusif dans son palais en présence du corps diplomatie et d’environ 300 invités dont son épouse Sylvia Bongo Ondimba.
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Alors que le dialogue inclusif de la République démocratique du Congo a coûté l’équivalent de 5,8 milliards de francs CFA, et que celui tenu en Guinée-Équatoriale en 2015 n’avait coûté que 2 milliards de francs, les autorités publiques gabonaises ont décidé de consacrer la coquette somme de 12,7 milliards CFA pour le Dialogue politique en cours au stade de l’Amitié.


12,7 milliards CFA, tel est le coût des assises d’Angondjé ! Le budget du dialogue politique, ouvert mardi dernier à la présidence de la République et se tenant depuis mercredi au stade de l’Amitié sino-gabonaise d’Angondjé à Akanda, dans la banlieue Nord de Libreville, part de la location des tentes et des salles de ce complexe sportif au paiement de la restauration in situ des participants.

Ce budget prend également en compte les indemnités des membres du directoire de ce forum national, à savoir les quatre co-facilitateurs (Mgr Basile Mvé Engone de l’Église catholique, Michel-Francis Mbadinga de l’Église pentecôtiste et de réveil, l’Imam Osseini Ossa, et Jean-Jacques Ndong Ekwaghé de l’Église protestante), les quatre coprésidents (Emmanuel Issozé Ngondet et Faustin Boukoubi pour la majorité, et René Ndemezo’Obiang et Pierre-Claver Maganga Moussavou pour l’opposition), les quatre co-rapporteurs et les quatre co-rapporteurs adjoints, ainsi que tous les coprésidents et co-rapporteurs de panel…

12,7 milliards CFA pour des débats devant durer neuf jours pour la phase citoyenne (du 29 mars au 6 avril) et vingt-trois jours pour la phase politique (du 11 avril au 3 mai). Soit au total 32 jours ! Au lieu de 1200 associations comme annoncé par Emmanuel Issozé Ngondet, il n’y en plutôt que 878.

Depuis l’ouverture des travaux de ce dialogue, le code de bonne conduite est respecté par l’ensemble des participants. Les séances se passent dans l’ordre et la discipline, il n’y a pas de montée d’adrénaline, pas de «passes d’armes», comme il s’en trouve souvent lors de pareils événements. D’ailleurs, comment pourrait-il l’être ? Les exposés n’étant pas suivis de débats. L’exposant inscrit présente son projet ou ses propositions sur le pupitre, puis il s’en va après que les co-rapporteurs aient recueilli une copie dudit exposé. Il n’y a pas de débat. Ce manque de discussions donne à ce dialogue des airs de… monologue.

Oui, à Angondjé, on ne débat pas, on ne se parle pas, on n’échange pas. Les rapporteurs devront tout simplement retranscrire l’essentiel de ce qui aura été énoncé. Un procédé que beaucoup de participants disent ne pas comprendre. Les travaux de la phase citoyenne s’achèveront jeudi prochain.
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