La BDEAC va mobiliser de nouvelles ressources pour relancer l’économie

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Publié le samedi 1 avril 2017 | Gabon Economie

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Siège de la Banque de Développement des Etats de l`Afrique Centrale (BDEAC)

Elle souhaite appuyer la relance économique des pays de la communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEMAC), durement touchés par la chute des cours des matières premières.

Le 25 mars 2017 à Brazzaville à l’issue de l'assemblée générale extraordinaire et du conseil d'administration de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), couplée avec l'installation de son nouveau président, Fortunato Ofa Mbo Nchama, les dirigeants de la banque ont pris l’engagement de mobiliser de nouvelles ressources en vue d’appuyer la relance économique des pays de la sous-région.

« La BDEAC est plus que jamais engagée auprès de nos Etats et, sous les orientations du nouveau président, nous allons renforcer notre politique pour mobiliser beaucoup plus de ressources pour appuyer nos Etats », s'est engagé le vice-président de la BDEAC, Guy Armand Zounguere-Sokambi. Il pense que la crise actuelle peut être aussi une occasion pour les économies de la sous-région de rebondir.

Le nouveau président de la BDEAC a pour sa part signifié qu'il est temps pour cette banque sous régionale de changer de stratégies pour un meilleur accompagnement des politiques de développement au niveau de la zone CEMAC. « Je crois qu’aujourd'hui, nous devrions tourner le regard non plus sur les gros projets qui puisent beaucoup d'argent et qui n'ont pas de retombées, mais nous devons faire en sorte que la Banque de développement soit aussi sentie par la population et qu'il y ait de la visibilité », a soutenu Fortunato Ofa Mbo Nchama.

Le nouveau président de la BDEAC a un plan stratégique pour la période 2017-2021. Il compte le présenter au cours de la prochaine assemblée générale et auprès du conseil d’administration. Ce sera également pour lui l’occasion de présenter sa politique et sa vision pour la relance économique de l’espace CEMAC. Selon lui, les stratégies de la banque doivent désormais s’appesantir sur les projets qui font en sorte que les Etats de la CEMAC puissent épargner leurs devises en termes d'importations tout en augmentant la production locale afin de réduire les exportations.

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