Le développement du marché financier régional sera au cœur d’une concertation, le 3 avril prochain à Libreville, entre la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) et les acteurs dudit marché.
La Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) et les acteurs du marché se retrouveront le 3 avril prochain à Libreville, pour échanger sur le développement du marché financier régional. En effet, dans le fonctionnement de tout marché financier, les intermédiaires de marché et les structures centrales jouent un rôle capital. En tant que principaux maillons de la chaîne, ils sont la clé de voûte de tout développement du marché.
D’où la séance de travail entre ces acteurs et le régulateur du marché financier de l’Afrique centrale. Concrètement, elle permettra de partager avec l’ensemble des acteurs les préoccupations communes ; mieux cerner l’ensemble des contraintes et préoccupations des acteurs du marché financier et du régulateur ; créer un dialogue entre le régulateur et les acteurs du marché et entre acteurs de marché entre eux.
Il s’agira également de remobiliser les acteurs du marché financier en créant une synergie d’ensemble ; faire de cette rencontre une plateforme commune d’actions de développement du marché et en faire une force de proposition. En gros, cette concertation représente un instrument efficace de régulation financière qui permet aux assujettis d’assimiler et de s’approprier les règles et pratiques du marché.
Par ailleurs, appelée à devenir régulière et pouvant revêtir plusieurs formes, la rencontre entre les deux partie aura, à la fois, une visée stratégique, collaborative et pédagogique. «Ce véritable cadre de concertation et de travail est une bonne pratique qui a déjà produit des résultats probants sur d’autres places financières», a-t-on souligné du côté de la Cosumaf.
Conformément aux dispositions légales régissant le marché financier régional, la Cosumaf en sa qualité d’autorité de tutelle, de régulation et de contrôle du marché, assume trois missions principales. Elle veille à la protection de l’épargne investie en valeurs mobilières et autres instruments financiers émis dans le cadre d’un appel public à l’épargne ; à l’information des investisseurs ; et au bon fonctionnement du marché.