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Education : L’ambitieux défi de l’AFD
Publié le vendredi 31 mars 2017  |  Gabon Review
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En mars 2016, l’Agence française de développement (AFD) et l’Etat gabonais, ont signé une convention consacrant la construction et extension de bâtiments scolaires à Libreville et Port-Gentil. L’établissement public français à vocation financière, entend ainsi aider le pays à relever le défi relatif à sa croissance urbaine, notamment.

Plus gros projet de financement de l’Agence française de développement (AFD) à l’heure actuelle ! C’est ainsi qu’est qualifiée la convention signée avec l’Etat gabonais, en mars 2016, destinée à la construction et l’extension de bâtiments scolaires à Libreville et Port-Gentil. Un projet sur lequel est longuement revenu le directeur de l’établissement public français, dans un récent entretien accordé à Gabon Vision 2025, organisation mettant en lumière l’évolution des différents chantiers et projets initiés sur l’ensemble du territoire national.

«Le 22 mars 2016, en effet, nous avons signé une convention de 100 milliards de francs CFA avec l’Etat gabonais. Le montant de cette convention est exceptionnel à plus d’un titre. D’une part, c’est le plus gros financement de l’AFD au Gabon et, d’autre part, c’est le plus gros projet financé dans le secteur de l’éducation, tous pays confondus», a révélé Yves Picard, soulignant que l’accent sur le volet éducation se justifiait par les besoins liés à la croissance démographiques du pays, et notamment la croissance urbaine.

En effet, le patron de l’AFD a affirmé que la structure qu’il dirige n’a jamais mis en place de financement aussi important, tous pays confondus. «C’est justifié par le fait qu’il s’agit essentiellement de financer la construction de l’extension de bâtiments scolaires en nombre important. Il s’agit de créer 500 salles de classe supplémentaires sur Libreville et Port-Gentil», a-t-il indiqué. Un programme tombant à point, vu les besoins actuel du pays en la matière et, encore plus, dans le contexte économique actuel.

«Dans des périodes où l’Etat a des préoccupations financières, des contraintes budgétaires, comme c’est le cas actuellement, les bailleurs de fonds intervenant dans le financement du développement, comme l’AFD, ont un rôle important à jouer. Ce rôle consiste à aider les Etats partenaires à lever les ressources leur permettant de réaliser, malgré tout, des programmes d’investissement ambitieux», a souligné Yves Picard.

En effet, le Gabon accuse un déficit actuel de 2000 salles de classe alors que le financement de l’AFD ne concerne que 500 unités. Vu sous cet angle, pas sûr que la question soit réglée. Qu’à cela ne tienne, le concours de l’AFD se traduira par «un léger mieux sur le terrain, à partir du moment où ces établissements seront mis en service, avec une réduction du nombre d’apprenants par salle de classe».

Pour l’heure, le «Programme Education» n’est qu’en phase de démarrage, les études n’étant lancées que partiellement. «Tout se fera progressivement, le programme s’étalant sur huit ans», a précisé le directeur de l’AFD, assurant cependant que les premières salles seront prêtes probablement pour la rentrée 2018. «Il y aura donc une amélioration nette par palier, qui fera que dans huit ans, Libreville et Port-Gentil seront dans une situation d’accueil des enfants radicalement différente de celle d’aujourd’hui», a conclu Yves Picard.

L’AFD est un établissement public français à vocation essentiellement financière. C’est une banque de développement de l’Etat français, dont le travail consiste à apporter les moyens, en expertise et en financement, aux pays en développement avec lesquels travaille la France. Au Gabon, elle intervient dans d’autres secteurs en dehors de l’éducation. Elle est notamment impliquée dans le financement des bassins versants, la réhabilitation du Transgabonais ou encore la gestion durable de la forêt.
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