Le membre du comité éditorialiste souligne la particularité de La Note de conjoncture économique du Gabon éditée par Gabon Economie.
Que peut-on retenir de la ligne éditoriale de La Note de conjoncture économique du Gabon ?
La note de conjoncture économique est un magazine qui essaie de réunir les professionnels, économistes, créateurs de richesses, acteurs d’entreprises, promoteurs d’entreprises, experts financiers. Nous traitons des questions économiques, mais nous ne pouvons pas saisir les questions de conjoncture si on ne saisit pas les facteurs structurants de l’économie. Voilà les questions dont nous traitons avec tous ces experts de manière à fournir l’information stratégique.
Quelle est la particularité de ce magazine par rapport aux autres organes de presse concurrents ?
La particularité, ce que nous sommes conscients de notre responsabilité dans le tissu social. Nous ne sommes pas seulement une centrale d’information. Nous sommes conscients qu’entend qu’acteurs de la société, nous avons une responsabilité dans le développement économique du Gabon. Le discours sur le développement ne devrait pas seulement être confisque par des acteurs économiques.
La différence avec les autres, c’est qu’en plus des profils typiquement liés à l’économie, nous réunissons sociologues, économistes, historiens, anthropologues. Parce qu’on ne peut pas saisir la réalité économique si on ne saisit pas la réalité sociale, la réalité historique. Une politique publique du développement ne peut pas être mise en œuvre au Gabon comme elle l’est en France. Pour la simple raison que ce sont des pays qui ont des rapports différents à l’économie. C’est bien la Note de conjoncture économique du Gabon, mais nous faisons intervenir les sociologues, parce que nous savons que des questions qui ne sont pas dans le périmètre de l’économie, sont aussi structurants que l’économie du Gabon.
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