A moins d'un revirement de la situation dans les ultimes jours précédant le coup d'envoi de la Coupe du Gabon 2017, le Stade Mandji ne devrait pas être à Mouila pour défendre son statut de double tenant du titre (dames et messieurs).
Se précise, en effet, le forfait du club qui a remporté la majorité des titres nationaux masculins mis en jeu depuis une décennie. Lequel s'explique par la décision des joueurs et du staff technique de boycotter les entraînements depuis des semaines. Le motif ? Sept mois de salaires impayés aux joueurs et entraîneurs du club par leur état-major.
Une situation ubuesque pour une entité omnisports pourtant soutenue par la mairie centrale de Port-Gentil. Sans oublier la première tranche (32,5 millions francs) de la subvention versée à l'équipe-fanion masculine par l'État gabonais, pour le compte du championnat national semi-professionnel. Une aide prenant en compte les salaires des joueurs et du staff technique.
Imitant leurs pairs de l'équipe première de la section football qui avaient initié, il y a quelques semaines, un mouvement de protestation pour des arriérés de salaires, les Stadistes devraient donc vivre, de loin, une compétition nationale qui leur avait permis de valider, l'an dernier, leur place en Coupe d'Afrique des clubs vainqueurs de Coupe 2017.