Les prix du pétrole poursuivaient leur hausse mercredi en cours d'échanges européens, la perturbation de la production libyenne et les premières données hebdomadaires sur les réserves américaines soutenant les cours.
Vers 10H30 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 51,59 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 26 cents par rapport à la clôture de mardi. Les cours de l’or noir ont continué leur hausse entamée mardi tandis que les analystes attendent les données hebdomadaires du département américain de l’Energie sur les réserves américaines, qui seront publiées à la mi-séance en Europe.
« Une hausse marquée des réserves pourrait relancer les ventes, tandis que si les réserves ont augmenté moins que les analystes ne l'attendait, voire ont reculé, les prix pourraient monter », a rappelé Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group. Les réserves de brut pourraient augmenter de 2 millions de barils tandis que les réserves d’essence reculeraient de 2 millions de barils et celles de produits distillés de 1,2 million de barils, selon la médiane d’un consensus d’analystes compilé par Bloomberg.
« Il y a eu deux autres facteurs qui expliquent la hausse : deux grands champs pétroliers libyens ont dû être fermés en raison d'un conflit armé, ce qui représente une baisse de production de 250.000 barils par jour. Par ailleurs, les Emirats arabes unis prévoient de réduire leur production quotidienne de 200.000 barils entre mars et mai, ce qui est plus que prévu », ont noté les analystes de Commerzbank.