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Vie chère à Libreville : hausse des prix dans les grandes surfaces
Publié le jeudi 30 mars 2017  |  Gabon Review
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Depuis le week-end dernier, le coût de la vie à Libreville et dans les localités environnantes a grimpé de quelques crans : les prix des produits dits de première nécessité ont augmenté, alors que rien ne le prévoyait.

Il y a d’abord eu la hausse du prix du carburant. Pour la troisième fois en dix mois, le prix du litre de gas-oil, par exemple, est passé de 470 francs à 480 francs, puis à 495 francs, et, maintenant, depuis trois semaines, il est à 510 francs. Ni les responsables des services compétents du ministère du Pétrole et des Hydrocarbures, ni ceux de Total, d’Engen ou d’OilLybia, n’ont voulu en donner les raisons, ou tout au moins en expliquer les mécanismes. La stabilité du prix des carburants, autrefois assurée par la Caistab, ne le serait-elle plus ? Toujours est-il que, «dorénavant, l’usager de la route sera amené à subir une hausse du prix des carburants tous les quatre mois en moyenne», assure un agent du ministère de l’Economie.

L’augmentation de coût de la vie ne se limite pas aux carburants. Elle touche aussi, depuis le week-end dernier, les produits dits de première nécessité, à savoir l’huile végétale, le sucre, l’eau minérale, le riz, la farine, la viande, les conserves, les produits laitiers… Les grands centres commerciaux, à l’instar des magasins du réseau Céca-Gadis (CKDO, Gaboprix, Supergros,…), de Prix Import et de SanGel, se sont tous mis à la hausse des prix. Résultat des courses : les revendeurs, les petits commerces, les épiceries et les détaillants ont immédiatement suivi. Le prix de la bouteille d’eau Andza, qui était à 600 francs, est passé à 700 francs.

Va-t-on en parler au cours du Dialogue politique ?

La flambée des prix concerne donc tout à la fois les carburants et l’alimentation. La direction générale de la Concurrence et de la Consommation, souvent prompte à réagir après de telles augmentations, n’a pas bronché, en tout cas jusqu’à ce jour. Le «laisser-faire» des autorités gouvernementales et des services compétents est souvent dénoncé par des associations de consommateurs et par des particuliers. Jean-Yves Mba, habitant du quartier Plaine-Niger à Libreville, s’en plaint : «jusqu’à quand va-t-on nous mettre sur le fait accompli ? Je sors du CKDO de Glass, et je suis écœuré, parce que tout y a augmenté du jour au lendemain ; rendez-vous compte que samedi, la palette d’oeufs coûtait 3350 francs, elle coûte ce lundi 3490 francs, et ce n’est pas tout». D’autres consommateurs, clients habituels de SanGel à Bikélé, ont fait le même constat : les prix ont augmenté ! Ils n’ont qu’un souhait : que la phase citoyenne du Dialogue politique traite de ce problème. Mais va-t-on en parler ?

Il reste que quelques agents de rayon dans certaines grandes surfaces et certaines enseignes de la Zone industrielle d’Oloumi expliquent cette inflation par une augmentation de la TVA. Une explication corroborée par un trac électronique en circulation sur les réseaux sociaux. «Pour les opérateurs économiques, vous devez ajouter 1% sur vos factures, en plus de la TVA pour ceux qui sont assujettis déjà, mais cette taxe s’applique à toutes les entreprises assujetties ou pas à la TVA, réalisant moins de 30 millions de chiffre d’affaires par ans. Cette nouvelle taxe, c’est : la Contribution spéciale de solidarité(CSS). Notez aussi que vous avez une nouvelle charge patronale : Contribution pour la Formation professionnelle (CFP) qui est de 0,5% de la masse salariale annuelle (même base de calcul que la CNSS», lit-on sur le fameux facsimilé non identifié qui annonce également que «les factures de la SEEG vont augmenter de 2% pour alimenter la CNAMGS (…) Il s’agit d’une taxe dénommée : Taxe forfaitaire d’habitation (CFH)». Ceci explique-t-il cela ?
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