C’est l’hypothèse avancée par le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, ce mardi 28 mars lors d’un entretien accordé à Radio France internationale (RFI). En effet, prévues se tenir en juillet prochain, les élections législatives pourraient être reportées à une date ultérieure, a laissé entendre le chef du gouvernement, si jamais la décision était prise au terme du dialogue politique.
Questionné sur la tenue des élections législatives alors que s’ouvrent les assises du dialogue politique, Emmanuel Issoze Ngondet a souligné que cette question sera effectivement évoquée lors de ces négociations. « Il se trouve que de plus en plus un certain nombre d’acteurs politiques de l’opposition, mais aussi des partis alliés au PDG s’expriment pour dire que le contexte ne permet pas de respecter ces délais fixés par la Cour constitutionnelle, sur la base du droit et qu’il faudra nécessairement une entente pour proposer un nouveau report » a t-il relevé.
Selon le chef du gouvernement, il serait «nécessaire pour laisser le temps à l’application de certaines décisions que l’on prendra au terme du dialogue politique», soulignant que ces décisions «toucheront probablement aux textes encadrant les processus électoraux et comme on ne peut pas changer la loi électorale au cours d’une année électorale, fort probablement les politiques s’entendront pour un nouveau report».
Par ailleurs, dans l’hypothèse que l’ensemble des acteurs politiques tombent d’accord sur le report de ce scrutin, Emmanuel Issoze Ngondet a indiqué qu’à l’issue des «discussions, si une telle décision est prise, nous devrions naturellement fixer un calendrier, annoncer une date qui sera arrêtée de façon consensuelle avec l’ensemble des acteurs politiques». «Je ne peux (toutefois) pas fixer une date, puisque je ne sais pas exactement ce sur quoi déboucheront les discussions que nous aurons sur ce sujet», a t-il précisé en définitive.