Le président du Parti social démocrate (PSD) promet de donner du sien pour faire aborder les sujets qui fâchent et obtenir des changements profonds, en vue de renforcer la démocratie et l’Etat de droit.
On pourra compter sur lui. Pierre Claver Maganga Moussavou a promis de ne pas se débiner lors des discussions organisées dans le cadre du dialogue politique national qui s’ouvre ce 28 mars. «Au sein de l’opposition, tout le monde sait quelle est ma détermination», a tenu à rappeler le président du Parti social démocrate (PDS) sur Radio Gabon, le 27 mars.
Au cours de ces assises, l’opposant entend aborder les sujets qui fâchent. Son objectif : parvenir à un changement profond au sein des institutions constitutionnelles. Il se donne notamment pour mission de «faire en sorte qu’il y ait des élections et un système politique transparents». «Vous pouvez me faire confiance», a-t-il lancé, précisant : «Lorsque je décide d’aller à une réunion, un débat, à un dialogue comme celui qui est envisagé, c’est parce que j’espère m’y impliquer fortement, pour que ce que souhaite le peuple gabonais puisse voir le jour.»
A «ceux qui sont hésitants», le président du PSD les a invité à «saisir l’occasion», tout en assurant que «la politique de la chaise vide n’a jamais été payante». Pour Pierre Claver Maganga Moussavou, «tout le monde est d’accord pour qu’il y ait révision et transformation de nos institutions, des élections à deux tours, une limitation des mandats, un redécoupage électoral, une révision des cautions à différentes élections, y compris aux élections présidentielles, pour qu’on parle du financement des partis politiques, tant dans leur fonctionnement que pour leur campagne». En allant aux assises, dont la phase politique devrait démarrer dans une semaine, le PSD attend que celles-ci aboutissent à «un assainissement du climat politique».