Sur initiative de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT), les hommes de la presse locale, ont effectué le 4 avril 2014 une visite guidée du site qui accueille le projet «Port-môle Champ triomphal». Une opération de communication visant à présenter le projet dans sa globalité.
L’agence nationale des grands travaux (ANGT) à travers une équipe de techniciens et de communicants, appuyée par le directeur des bâtiments et des équipements collectifs du ministère TP, Hilaire Mintsa Mi Nzue, s’est livrée pendant plus trois heures à un exercice de pédagogie sur le projet «Port-môle Champ triomphal» à l’endroit des média, le 4 avril 2014.
Il a été question de faire comprendre le projet du Champ triomphal du Port-Môle dans sa globalité et d’en faire apprécier l’évolution de la première phase qui consiste à draguer, remblayer, concevoir et construire les structures marines. La mutation d’ensemble des différentes zones arrêtées pour abriter ce qui est présenté aujourd’hui comme le plus grand investissement sur le plan national, se situe à 18% de la réalisation des travaux. Cette phase devrait permettre de gagner une surface de 340 000 m² sur la mer à une distance d’un peu plus de 500 m de la berge originale.
«Nous sommes ici à la zone 1 qui est celle des préfabrications ? C’est ici où se trouve également la centrale à béton pour la production des structures marines. Nous produisons en moyenne neuf blocs de béton par jour et nous allons produire 1471 structures marines de différentes formes qui varieront entre 17 et 47 tonnes. Actuellement nous sommes à une production de 500 structures marines qui seront levées par une grue-portique, qui, à son tour les chargeront dans un camion à dos plat pour les acheminer vers la barge, puis vers les tranchées sous-marines. La hauteur ici est de plus de 3.5 mètres en dessus de l’eau et varie entre 4 à 6 mètres de profondeur», a indiqué Moussounda Lanata, ingénieur ANGT.
Selon l’ANGT, ce projet participera, à terme, à la stimulation de l’économie locale, en créant des possibilités d’emplois, à l’amélioration de la qualité de vie des populations et à offrir un lieu de célébration commun ouvert au public. «C’est un projet qui va susciter beaucoup d’ouverture car le Gabon est déjà un pays ouvert au monde des affaires. Nous exploitons cette manne naturelle qui nous a été donné par le ciel qui est cette mer et nous commençons à la valoriser pour qu’il y ait un centre d’affaires à Libreville qui attirera les investissements. Tout ce que nous faisons ici c’est avec la bénédiction de Dieu et des anciens. Jusqu’à présent il n’y a aucun accident déplorable», a laissé entendre Hilaire Mintsa Mi Nzue.
Prévu prendre fin dans un an au plus tard, la première phase de la transformation en lieu futuriste de l’ancien port de Libreville, le Port-Môle, est estimée à un coût de 59 milliards de francs CFA. La seconde phase dont l’investissement reste à définir concerne les travaux d’infrastructures.