Cet appui intervient dans le cadre d’un projet de loi, autorisant l’Etat gabonais à contracter un emprunt auprès de la Banque islamique de développement (BID).
D’un montant équivalent à 109,17 millions d’euros, l’emprunt auprès de la Banque islamique de développement est destiné au financement du projet de soins de santé primaires au Gabon. Un social prioritaire puisque selon les données, le système de santé du Gabon n’apporte plus aujourd’hui une réponse satisfaisante aux attentes des populations. Les différentes études et réflexions ont montré que les indicateurs ne sont pas reluisants, alors même que les dépenses de santé sont très élevées.
Autrement dit, les défis à relever sont nombreux pour améliorer le rendement du système de santé au Gabon. Il s’agit de placer la qualité et l’accessibilité des soins au premier rang des priorités tout en respectant la vision santé contenue dans le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) initié par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba. Lequel plan s’appuie sur les ressources humaines, les infrastructures et équipements et les produits pharmaceutiques.
Sous un autre plan, ces nouveaux emprunts s’inscrivent dans la stratégie d’endettement du pays. Cette dernière reste conforme aux normes communautaires qui imposent le respect des critères de convergence de la CEMAC indiquant que l’endettement d’un pays membre de la communauté ne doit pas excéder 70% de son PIB.
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