OYEM - Le ministre d’Etat en charges du dialogue national inclusif et sans tabous, Francis Nkéa a édifié, samedi à Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, les tenants et les aboutissants du dialogue national inclusif et sans tabous, sous le thème : Pourquoi un dialogue politique au Gabon ?, aux cadres politiques, militants, militantes et sympathisants du Parti démocratique gabonais (PDG au pouvoir) à l’occasion de la célébration, en différé, du 49 anniversaire dudit parti politique.
Ce séminaire a vu la présence des cadres politiques issus de la province du Woleu-Ntem, en tête desquelles, les membres du comité permanent, Marie Julie Billoghe Bi Nzendong et Daniel Ona Ondo, la secrétaire nationale, Clémence Mezui me Mboulou, les membres du gouvernement, Flavienne Nfoumou et Françoise Assengone, les élus nationaux et locaux, le secrétaire provincial, Lambert Edou-Edou, les secrétaires départementaux, les fédéraux et les membres des sections venus des cinq départements que comptent la province.
Au cours de ces assises, trois allocutions ont été prononcées à savoir : celle du secrétaire provincial, Lambert Edou –Edou, qui a souhaité la bienvenue aux différentes délégations, du professeur, Daniel Ona Ondo, qui a fait un bref rappel de l’historique de la conférence nationale de 1990 et des accords d’Arambo et enfin la secrétaire nationale, Clémence Mezui me Mboulou qui a expliqué aux participants la volonté du distingué camarade à organiser un dialogue national.
Prenant la parole en sa qualité de ministre en charge du Dialogue nationale, par ailleurs conférencier de la rencontre, Francis Nkéa, a, après un long exposé, déclaré que ces assises sont convoquées et organisées par le président de la République, Ali Bongo Ondimba.
‘’En vue d’amener les fils et filles de notre pays qui le désirent, y compris la société civile, à apporter leur contribution à la recherche de solutions pérennes pour raffermir notre jeune démocratie’’, a-t-il indiqué.
‘’Le dialogue politique qui est organisé n’exclut personne car, l’ensemble des gabonais y est représenté, sans oublier les jeunes et les femmes qui en font partie, il faut que vous sachiez que le dialogue avait été demandé par la classe politique de l’opposition à quelques mois des élections présidentielles de 2016, mais aussi, le président a voulu que l’élection finisse selon le programme mis en place par les institutions en charges de l’élection,’’ a-t-il déclaré.
Pour le membre du gouvernement, les travaux pourraient durer un mois voire plus, en fonctions du nombre de questions à aborder et d’éventuels blocages dans les débats, mais aussi, le gouvernement prévoit d’ailleurs une médiation nationale ou internationale.
‘’Notre pays compte 58 partis politiques reconnus, mais aussi, 54 ont répondu présents et prendront part tout au long des assises. Tous les problèmes du pays seront décortiqués quelques soient les blocages car, le gouvernement de la République a mis tout en œuvre pour le bon déroulement du dialogue,’’ a-t-il précisé.