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Dialogue national : Le scepticisme de Raymond Ndong Sima
Publié le mardi 28 mars 2017  |  Gaboneco
Raymond
© Nouvelles du Gabon
Raymond Ndong SIMA, premier ministre
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Raymond Ndong Sima, un des candidats malheureux à la dernière présidentielle gabonaise a vertement critiqué via sa page facebook le dialogue national, convoqué à l’initiative d’Ali Bongo Ondimba, qui s’ouvre ce 28 mars.

L’ancien Premier ministre et candidat malheureux à la dernière présidentielle vient de jeter un pavé dans la mare. Et pour cause ce dernier sur sa page facebook a affirmé « le dialogue qui s’ouvre ce « ne se présente pas sous les meilleurs auspices ». Il en veut pour preuve, entre autre, la participation de nombreuses des associations, le refus d’une grande partie de l’opinion de participer au dialogue. Autant de chose sont aux antipodes de l’objectif poursuivi qui « doit inclure les observations et suggestions du plus grand nombre et d’entreprendre en conséquence les réformes des institutions et de leur fonctionnement », rajoute-t-il.

Pour Raymond Ndong Sima, les dés sont pipés d’avance car le dialogue « s’organise (…) de façon tout à fait surprenante puisqu’il s’ouvre à des groupe qui n’ont formulé aucune revendication spécifique sur les élections à l’origine du trouble sérieux que le pays connu ». Selon lui « le dialogue s’organise de façon exclusive et non de façon inclusive, dans un prolongement de la commission ad hoc qui l’a préparé, avec des surprenantes désignations de représentants de parties prenantes, des mises à disposition de ressources et des titres de transport à certains en catimini comme si, après avoir dit urbi et orbi que les débats étaient ouvert, on ne voulait voir que certains ». Le candidat malheureux à la présidentielle de conclure « l’atomisation des associations acquises à la cause trompera le monde sur l’engagement des gabonais pour ce dialogue nécessaire, mais elle ne trompera pas le fond du problème c’est-à-dire un climat politique altéré. Un tel dialogue pourrait même déboucher sur une déception et peut être même un mécontentement accru ».

Tony Muru
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