A la suite de l’annonce par le gouvernement de la transformation de l’Agence nationale des parcs nationaux en Agence nationale pour la préservation de la nature, le secrétaire exécutif de l’ancienne ANPN s’est résolu à faire un bref bilan de l’Agence depuis son arrivée à sa tête.
A l’annonce du projet d’ordonnance portant modification et suppression de certaines dispositions de la loi n°003/2007 du 27 août 2007 relative aux parcs nationaux, devant découler à de nouvelles prérogatives pour le responsable de l’ancienne ANPN, des organisations de la société civile gabonaise avaient appelé le Pr Lee White à faire son bilan. Ce que le secrétaire exécutif a consenti à faire devant les caméras de l’ONG Gabon vision 2025. Et dans ce ‘‘demi-bilan’’, le responsable des parcs nationaux n’est pas loin de tirer la couverture de son côté. Pour cause…
«Quand on a commencé avec l’ANPN en 2009, on a hérité d’une agence bien faite sur le papier mais qui n’était pas opérationnelle. Il y avait moins d’une centaine d’employés dans tout le Gabon et pas une seule voiture payée par l’Etat», a rappelé le Pr White, disant avoir recruté plus de personnes (700 aujourd’hui), pour permettre à l’ANPN de remplir efficacement ses missions à travers le Gabon. «Nous avons (actuellement) 150 voitures sur le territoire nationale, ainsi que des bateaux, des avions. On est peut-être devenu une référence en termes de bonne gestion des parcs nationaux dans la sous-région, aujourd’hui on est crédible. On voit maintenant les retombées, on voit que des investisseurs dans le domaine du tourisme commencent à venir et souhaitent signer des contrats de concession, pour développer la prochaine phase des parcs nationaux, qui est la valorisation de ces parcs.»
S’agissant du projet d’ordonnance mettant en place l’Agence nationale pour la préservation de la nature, le secrétaire exécutif de l’ancienne ANPN a estimé que «c’est une décision forte du gouvernement». Celle-ci permettra d’«élargir le champ d’action de l’agence». «Jusque-là on était en charge des parcs nationaux et quelques réserves, aujourd’hui, l’ANPN devient gestionnaire de toutes les aires protégées du Gabon mais également la gestionnaire de la préservation de la connaissance et de la valorisation de la biodiversité sur tout le territoire national, et (celle) du conflit homme-faune», a précisé Lee White.