Deux fois menés au score, les Gabonais sont, à chaque fois, revenus. Un trait de caractère qui peut être bénéfique pour la suite.
Sorties avant même d’avoir franchi les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations (Can 2017), jouée à la maison, les Panthères du Gabon avaient un double objectif en renouant avec le terrain. Le premier consistait à jauger leur état psychologique après le désastre de Libreville, et le second continuer la progression en s’appuyant sur le dernier match contre le Cameroun, qui avait laissé entrevoir quelques certitudes.
Mais, le sélectionneur national, Jose Antonio Camacho, était confronté à un écueil : les absences de nombreux cadres (Ecuele Manga, Mario Lemina, Biyogo Poko, Malick Evouna, Lloyd Palun, Johann Obiang, Merlin Tandjigora…), en plus de la défection de Pierre-Emerick Aubameyang, présent au regroupement, mais qui n’a pas voulu rallier Le Havre avec ses coéquipiers.
Le technicien espagnol devait donc composer avec une équipe expérimentale. En plus, il a pris un pari risqué en misant sur des jeunes inexpérimentés, bien qu’encadrés par quelques tauliers que sont Didier Ovono Ebang, Aaron Appindangoye et Ibrahim Ndong. José Camacho a opté pour une défense à trois, quatre milieux de terrain.