Les administrateurs du Centre de gestion agréé (CGA) se sont retrouvés, jeudi dernier, à la chambre de commerce, autour de leur président Jean-Bernard Boumah, pour un conseil d’administration qui a statué sur plusieurs préalables avant son opérationnalisation.
Il s’agit, en partie, des aspects juridiques qui doivent encadrer les activités de cette structure et crédibiliser son existence vis-à-vis de l’Etat, de ses futurs adhérents et des partenaires.
Le CGA est une entité portée par la chambre de commerce, d’agriculture, d’industrie, des mines et de l’artisanat. Elle a pour vocation d’accompagner les entreprises gabonaises (PME, PMI et individuelles) dans leur fonctionnement, par l’encadrement, des formations et des conseils qui leur permettraient de mieux organiser leur comptabilité, de pouvoir répondre à un appel d’offres, etc.
Au-delà, le Centre de gestion agréé du Gabon s’est donné pour mission de plaider auprès de l’administration en faveur de ses adhérents, pour ce qui est des avantages fiscaux. Tout comme il s’est engagé à persuader les opérateurs exerçant encore dans l’informel de la nécessité de légaliser leurs activités, d’autant que, selon M. Boumah, la pratique informelle d’une activité génératrice de revenus représente un inconvénient.