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Georges Mpaga exige la démission et l’interpellation de Marie Madeleine Mborantsuo
Publié le lundi 27 mars 2017  |  Gabon Media Time
Marie-Madeleine
© Autre presse par DR
Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle du Gabon
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Actuellement en séjour en France, le Président exécutif national du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG), par ailleurs membre la coordination de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption, Georges Mpaga a exigé la démission du président de la Cour constitutionnelle gabonaise, Marie Madeleine Mborantsuo, sous le coup d’une enquête préliminaire en France pour détournement des biens publics.

Selon les informations révélées par le journal français Le Canard Enchaîné, Marie Madeleine Mborantsuo serait sous le viseur de la justice française. L’organisme anti-blanchiment, Tracfin, qui dépend du ministère français de l’Economie a mis en lumière de très importants retraits et dépôts en espèces dans une série de banques au Canada, au Luxembourg, au Liban ou à Monaco. Les enquêteurs auraient également saisi 100 000 euros en liquide dans un de ses appartements à Versailles, avant de mettre la main sur environ un million d’euros dans trois banques à Monaco. Le dossier a ensuite été transmis jeudi dernier au parquet financier.

C’est donc partant de ces faits suffisamments grave que le ROLBG par la voix de son Président exécutif national, Georges Mpaga a exigé que Marie Madeleine Mborantsuo démissionne de son poste de présidente de la Cour constitutionnelle pour se mettre à la disposition de la justice.

En outre, il a exhorté le procureur de la République près le tribunal judiciaire de première instance de Libreville, à procéder à l’interpellation de cette dernière. Car, les infractions de soustraction et de détournements de biens publics en bande organisée, de blanchiment, de recel et de détournements de biens publics commis en France sont également poursuivables au Gabon.
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