L'enquête dont fait l'objet en France la présidente de la Cour constitutionnelle du Gabon fait polémique. Selon des informations exclusives du «Canard enchaîné» et de RFI, Marie Madeleine Mborantsuo serait dans le viseur du Parquet financier depuis trois ans. Elle est soupçonnée notamment de détournements de fonds publics et blanchiment en bande organisée. L’opposition monte au créneau.
Des sommes importantes ont été saisies en liquide en France ou sur des comptes bancaires à Monaco. L'opposition monte au créneau et voit dans cette affaire une preuve de la partialité de cette institution qui avait confirmé l'an dernier, la victoire contestée du président Ali Bongo.
Il n'y a rien à attendre de la Cour constitutionnelle, explique à RFI Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, porte-parole de la coalition d'opposition autour de Jean Ping.
« A ce que je sache les salaires d’un président de la Cour constitutionnelle pendant trente ans ne peuvent pas justifier l’accumulation d’un tel patrimoine. Ça vient confirmer en fait ce qu’on a toujours dit, c’est-à-dire qu’on avait un régime ou un pouvoir de prédation des ressources publiques.... suite de l'article sur RFI