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Fin à Libreville de la 5e réunion annuelle des chefs de l’ONU en Afrique centrale
Publié le samedi 25 mars 2017  |  Gabon Actu
François
© Autre presse par DR
François Louncény Fall, Nommé à la tête du Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca)
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Libreville – La 5e réunion annuelle des Représentants et Envoyés spéciaux du Secrétaire général de l’ONU, des Directeurs régionaux et des Coordonnateurs résidents du Système des Nations Unies en Afrique centrale s’est achevée à Libreville le 24 mars après deux jours d’échanges fructueux autour d’un thème central : le « renforcement des capacités institutionnelles des organisations nationales et régionales en matière de prévention des crises/conflits et de consolidation de la paix en Afrique centrale ».

Les participants ont rappelé l’importance de ce Forum de discussions initié par l’UNOCA en 2011 pour permettre aux chefs de l’ONU en Afrique centrale de partager les informations et de dresser un état des lieux prospectif de la situation socio-politique dans la sous-région. Tous les sujets d’intérêt commun ont été abordés : l’aggravation de la crise économique dans la sous-région et son immense potentiel d’instabilité ; les questions liées au statut des institutions de gouvernance ; la gestion des tensions et violences liées aux processus électoraux ; la promotion des droits de l’homme ainsi que de l’égalité entre les sexes et de la participation des femmes à la vie politique ; l’appui à la société civile ; le renforcement des capacités pour la prévention des conflits ; le lien entre le chômage massif des jeunes et l’insécurité dans la sous-région. Sur ce dernier point, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), M. François Louncény Fall, a indiqué que dans le contexte d’une crise économique qui ne cesse de s’aggraver, ce phénomène (chômage des jeunes) « apparait aujourd’hui comme l’une des principales menaces à la paix et à la stabilité régionales ».

Pour faire face à ces défis, les responsables onusiens en Afrique centrale ont réitéré la nécessité de maintenir et de renforcer la cohérence et la coordination entre le Système des Nations Unies et les différentes parties prenantes aux processus de paix, y compris, en particulier, les organisations nationales et sous-régionales. Ils ont décidé de la mise en place d’un comité pour faciliter le développement et l’implémentation des actions conjointes dans les domaines prioritaires identifiés. A cet égard, M. François Louncény Fall a salué la participation de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), dont les contributions ont enrichi les débats. Il a également exprimé sa satisfaction par rapport aux conclusions de la réunion.

S’adressant à la presse à l’issue des travaux, le Chef de l’UNOCA a réaffirmé l’engagement et la détermination des Nations Unies à continuer d’accompagner ces entités régionales dans la réalisation de leurs objectifs en matière de paix, de sécurité, de gouvernance, d’intégration et de développement durable. Dans cette perspective, il a révélé qu’en dehors de ses bons offices pour encourager le dialogue inclusif dans des pays où cela s’impose comme moyen de sortie de crise, il poursuivra, avec les partenaires concernés, des actions en faveur de la tenue d’un Sommet conjoint CEEAC/CEDEAO (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) sur les questions de sécurité en général et sur les activités terroristes de Boko Haram en particulier. Il a rappelé que le Conseil de sécurité de l’ONU, dont les membres ont récemment effectué une mission dans les zones affectées par Boko Haram, suit avec attention ce dossier transversal sur lequel il se prononcera à nouveau dans les prochains jours.

La 5e réunion annuelle des chefs de l’ONU en Afrique centrale a été ouverte le 23 mars par M. Pacôme Moubelet Boubeya, Ministre d’Etat gabonais chargé des Affaires étrangères. Outre la CEEAC, la CEMAC et l’UNOCA, plusieurs autres institutions onusiennes y ont activement pris part : les Coordonnateurs résidents (ou leurs représentants) du Système des Nations Unies en Angola, au Burundi, au Cameroun, en RCA, au Congo, au Gabon, en Guinée équatoriale, à Sao Tome et Principe et au Rwanda ; les missions politiques et les opérations de maintien de la paix concernées (Bureau de l’Envoyé spécial pour les Grands Lacs, Bureau de l’ONU auprès de l’Union africaine [UNOAU], Mission de l’ONU pour la stabilisation en République Démocratique du Congo [MONUSCO], Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine [MINUSCA – représentée par son Chef, M. Parfait Onanga-Anyanga]) ainsi que les entités onusiennes ayant une dimension régionale, notamment : le Centre des Nations Unies pour les droits de l’Homme et la démocratie en Afrique centrale ; le Bureau sous-régional de la Commission économique de l’ONU pour l’Afrique ; l’UNESCO ; la FAO ; ONU Femmes ; l’Equipe d’appui inter-pays pour l’Afrique centrale de l’OMS ; l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC) ; le Centre Régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC), etc. Le Département des Affaires politiques de l’ONU y a été représenté́ par sa Division Afrique II (Afrique occidentale, centrale et du Nord).

Gaston Ella & UNOCA
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