Libreville – L’ancien Premier ministre gabonais et actuel sénateur du 2ème arrondissement de Libreville, Jean Eyeghe Ndong qui a annoncé la création d’un mouvement social aux allures d’une fondation a expliqué au public qu’il n’a pas créé un parti politique par respect à la loi gabonaise.
Dans une déclaration officielle à la Chambre de commerce de Libreville, Jean Eyeghe Ndong a annoncé la création du Mouvement citoyen pour une République solidaire (MOCYRES).
« C’est un mouvement et non un parti politique », a-t-il rapidement précisé en ajoutant qu’il ne pourrait pas espérer conquérir le pouvoir grâce à ce mouvement humanitaire.
« La loi de ce pays ne me permet pas de créer un parti politique ni d’adhérer à un autre », a déclaré M. Eyeghe Ndong.
Selon la loi, un élu indépendant ne peut ni adhérer à un parti ni créer un parti durant son mandat. Jean Eyeghe Ndong a été élu sénateur en qualité d’indépendant. A ce titre, il avait le choix de démissionner pour créer son parti ou conserver son précieux mandat.
« Le Mouvement citoyen pour une République solidaire (MOCYRES) n’est ni à gauche, ni à droit, pas même au centre », a-t-il affirmé.
« C’est un mouvement entièrement indépendant car les actes de solidarité que le mouvement est appelé à poser ne doivent pas bénéficier seulement aux gabonais d’un camp. On ne doit pas choisir les gabonais qui votent pour la majorité ou ceux qui vote pour l’opposition. Non », a-t-il insisté.
Jean Eyeghe Ndong reste cependant un proche de Jean Ping qu’il considère toujours comme le président élu mais qui ne siège pas au palais du bord de mer. Il n’ira pas non plus au dialogue national convoqué par le président Ali Bongo Ondimba.