En mission officielle en France et en Suisse, le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet a participé tour à tour, au sommet Africa CEO Forum, Doing Business Gabon à Genève, avant d’aller à la rencontre internationale des Partenariats public privé (PPP) à Paris.
Au cours de ce périple à forte tonalité économique, le chef du gouvernement gabonais, accompagné du ministre de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du Développement Régis Immongault et du ministre de la Promotion des Investissements privés, du Commerce, du Tourisme et de l’Industrie, Madeleine Berre, a profité de cette opportunité pour présenter le Plan de relance triennal de l’économie, récemment adopté par le gouvernement. Lequel vise à donner un rôle beaucoup plus important au secteur privé.
Dans la capitale suisse, Emmanuel Issoze Ngondet a fait le point sur les réformes économiques à venir, les secteurs prioritaires de l’exécutif et ses attentes vis-à-vis des entreprises françaises ainsi que les nouvelles et grandes déclinaisons du Plan stratégique Gabon émergent, compte tenu des difficultés nées de la chute des cours mondiaux du pétrole.
A Paris, le PM participe depuis hier, 22 mars, aux 10ème Rencontres Internationales des PPP. A cette occasion, les membres du gouvernement concernés par des questions sus-évoquées participeront aux échanges de la table ronde avec l'ensemble des acteurs PPP européens.
En marge de ces travaux, le Premier ministre rencontre, ce 24 mars, le Patronat français, regroupé au sein du MÉDEF. Il s'agira pour Emmanuel Issoze Ngondet d'exposer aux investisseurs français, les opportunités d’affaires qu’offre le Gabon.
Pour rappel, dans le but de sortir de la spirale du ralentissement économique, le gouvernement a élaboré un plan de relance qui s’articule autour de 3 volets : la viabilité des finances publiques, l’amélioration de la gouvernance économique et la réalisation d’investissements productifs.
Aussi, plusieurs mesures multisectorielles doivent être prisent en compte, pour renforcer la compétitivité des filières économiques moteurs de croissance et accélérer le développement des leviers (Activités forêt - bois, Agriculture, hydrocarbures, Mines, BTP, Pèche, Tourisme, etc.).
Concernant les finances publiques, la problématique est celle d’une optimisation des ressources budgétaires et une maitrise des charges courantes de l’Etat, tout en améliorant l’efficacité de la dépense publique. Dans cette optique, le dialogue avec le secteur privé doit être poursuivi au regard du traitement de la dette intérieure et du mécanisme de financement du secteur productif.
S’agissant de la gouvernance économique et la compétitivité, la stratégie s’articule autour de 3 moteurs qui concernent l’accompagnement de filières stratégiques porteuses de croissance, l’amélioration du climat des affaires et l’optimisation des outils de financement de l’économie.
Ainsi, pour booster la transformation économique du pays, le soutien à l’investissement vise notamment à lever les obstacles structurels au développement. Il s’agit de promouvoir la croissance à travers une politique économique pro-active à court, moyen et long terme.
Le gouvernement ambitionne donc de réunir les conditions de consolidation des fondements de l’émergence, à travers le traitement de la problématique de l’énergie, la mise en place d’infrastructures pour le soutien à la production, l’amélioration de l’environnement des affaires et le renforcement du capital humain. Une nouvelle dynamique est donc de rigueur dans l’ensemble des secteurs, pour permettre au tissu économique national de rebondir.