Le premier ministre gabonais Emmanuel Issoze Ngondet, de passage à Paris, déplore le boycottage de Jean-Ping, candidat malheureux à la présidentielle de 2016.
Au Gabon, le dialogue politique voulu par le pouvoir doit s’ouvrir mardi 28 mars. Celui-ci se tiendra sans Jean Ping, le principal opposant du pays, qui se considère toujours comme le président élu. La crise politique née de la réélection contestée d’Ali Bongo n’est donc pas terminée, comme a pu le constater le premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, lors de son séjour à Paris, où les partisans de Jean Ping ont manifesté sur les lieux de chacun de ses déplacements. Entretien.
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Le dialogue politique, qui va s’ouvrir sans Jean Ping, n’est-il pas voué à l’échec ?
Emmanuel Issoze Ngondet Le dialogue politique convoqué par le président Ali Bongo Ondimba est à la fois un impératif et une opportunité. Un impératif, car il n’y a pas d’alternative crédible pour permettre au Gabon de sortir de la situation tendue qui a prévalu au lendemain de la présidentielle. Il faut bien que les acteurs politiques discutent sans tabou de tous les sujets qui fâchent. Ce dialogue est aussi une opportunité, car il n’y a pas meilleur moment pour discuter de nos institutions politiques. Ceux qui ont tort sont ceux qui refusent de prendre part au processus.... suite de l'article sur LeMonde.fr