Au terme des quatre premiers jours d’inscription ouverte à la société civile, le comité de préparation du dialogue politique national revendique «près de 887 associations et/ou groupes» déjà inscrits.
Démarrées le 19 mars, les inscriptions ouvertes aux organisations de la société civile gabonaise souhaitant prendre part au dialogue politique national annoncé pour le 28 mars prochain sont closes depuis le 21 mars. Si les recours sont annoncés pour les 23 et 24 mars, le comité interministériel de préparation de ces assises revendique l’enregistrement, à ce jour, de «près de 887 associations et/ou groupes venus de tous les horizons de la société gabonaise». Un chiffre qui, «dépasse les attentes des organisateurs». «Cette affluence témoigne d’un engouement des gabonaises et des gabonais pour le débat d’idées», se sont réjouis les mêmes organisateurs.
Selon les organisateurs, 161 organisations se sont inscrites pour le panel «Réforme des institutions et consolidation de l’Etat de droit démocratique» ; pour le panel «Réformes électorales», ce sont 162 associations et groupes qui se sont inscrits, quand 251 ont marqué leur intérêt pour le panel sur la «modernisation de la vie publique». Le panel sur la «consolidation de la paix et de la cohésion nationale» a, quant à lui, intéressé 302 groupes.
Dans la foulée, le comité d’organisation a intensifié sa campagne de communication sur les médias nationaux et sur la page Facebook officielle du dialogue politique national à venir. Sont mis en scène depuis ces dernières heures des personnalités politiques de la majorité et de l’opposition parmi lesquelles Albertine Maganga Moussavou. La vice-présidente du Parti social démocrate (PSD) a réaffirmé la participation de son parti à ces assises. «Pour nous (les objectifs de ce dialogue) sont simples : il faut réformer les institutions, réviser la loi électorale, revoir le découpage électoral qui, pour nous, est inique (parce qu’il) n’y a pas d’équité. L’aboutissement que nous souhaitons, c’est de retrouver la paix afin que nous nous mettions au travail pour le développement, dont le pays a besoin», a-t-elle précisé. Pour sa part, l’Alliance démocratique et républicaine (Adere, aile Florentin Moussavou), représentée par son président du conseil politique, Damas Mapangha Matshy, a redit son soutien à l’initiative du président de la République, tout en indiquant que «notre pays a besoin que l’ensemble de ses enfants se regardent en confiance et se rapprochent dans les idées et les méthodes (permettant) de construire le Gabon que nous aimons tous».