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Des braqueurs font irruption au lycée Jean Baptiste Obiang Etoughe
Publié le jeudi 23 mars 2017  |  Gabon Media Time
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Vendredi 17 mars dernier, les élèves du lycée Jean Baptiste Obiang Etoughe, situé au Pk 9 dans le 6ème arrondissement de Libreville ont été spectateurs d’une scène, digne d’une série policière américaine. Plusieurs individus identifiés comme des braqueurs ont fait irruption au sein de leur établissement.

Regroupé à l’entrée du lycée, un groupe d’une dizaine d’individus s’en prenait aux élèves. Puis, ils sont rentrés dans la lycée pour poursuivre leurs forfaits. N’eut été l’intervention des surveillants, plusieurs élèves se seraient fait déposséder de leurs argents du taxi, téléphones et autres objets de valeur.

«Les forces de l’ordre sont venus peu après l’irruption des délinquants au sein de l’établissement pour tenter de les arrêter», nous raconte Grace M. élève au second cycle dudit établissement, qui poursuit : «ensuite, elles sont réparties. Quelques temps après, d’autres agents, cette fois-ci en civil sont revenus et ont réussi à appréhender les délinquants à l’aide d’un objet électrique ( certainement un taser : NDLR)».

Insoluble équation de l’insécurité au lycée Jean baptiste Obiang Etoughe

Une des élèves du lycée nous confie «On est très souvent victime de braquage et de viol. En dehors et au sein de l’établissement. Certaines élèves ont déjà été victimes de viol.» Des révélations qui nous ont poussé à nous rapprocher des responsables de l’établissement pour en savoir plus.

Joint au téléphone le proviseur du lycée, Yvon Blaise Tsielo collaboratif nous confie : « Qu’il n’y pas eu de cas de viol cette année. Mais les braquages sont fréquents. Il y en a quasiment tous les jours, surtout le vendredi. Des fois ce sont des élèves du lycée, d’autres fois, des riverains. Il nous a été donné d’attraper des jeunes en uniforme dans l’établissement en train de braquer, mais après vérification, ils n’ont leurs noms sur aucun registre.»

Le chef d’établissement qui se dit dépassé par ces violences récurrentes souhaiterait que des agents de police ou de gendarmerie fassent des rondes, idéalement en civil pour essayer de résoudre ce problème qui ternit l’image du lycée.
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