A la faveur de la Journée mondiale de l’eau, de concert avec la communauté internationale ce 22 mars, et dont le thème portait sur : ‘’Les eaux usées'’, les autorités gabonaises ont indiqué que ce service est encore largement embryonnaire au Gabon et plus qu’un enjeu sanitaire et environnemental, il constitue « une réelle préoccupation ».
Selon les analyses, il ressort que, rien que pour Libreville, près du tiers des eaux utilisées, soit 160 000 mètre cube par jour, sont rejetées dans l’environnement sous forme d’eaux usées, alors que la tendance contemporaine est à la mise en place de dispositifs intégrés et collectifs qui présentent de nombreux avantages.
Face à cette situation, avec l’appui des partenaires au développement, les pouvoirs publics se sont engagés à arrimer le pays aux standards mondiaux en matière de gestion efficiente du secteur de l’eau. Grâce notamment, à l’organisation du secteur ainsi que la réalisation des investissements nécessaires dans ce secteur.
Ainsi, à l’initiative du ministère de l’Eau et de l’Energie, le gouvernement a récemment pris acte d’un projet de politique nationale de l’eau. L’adoption de ce document ouvre, indique-on, la voie à la mise en place de la Loi portant Code de l’eau et de l’assainissement en République gabonaise. Selon les autorités, «ce cadre réglementaire constitue aujourd’hui, une panacée sur le plan international, du fait de ses incidences positive et multiformes, économique, environnementale, sanitaire, etc. Il permettra entre autres de créer un Fond de l’Eau, à même de faciliter l’autofinancement du secteur et l’assainissement, mais aussi de coordonner les actions multiformes de tous les acteurs nationaux du secteur de l’eau et de l’assainissement».