Expliquant, dimanche 19 mars sur les ondes du média Radio France Internationale (RFI) les raisons qui ont poussé le Gouvernement à dissoudre la Conasysed, le ministre de l’Education Nationale, Florentin Moussavou a également annoncé le limogeage de vingt chefs d’établissements publics.
Après la Conasysed, certains chefs d’établissements publics sont également dans le collimateur du Gouvernement. A ce propos, le ministre de l’Education Nationale a sur les ondes de RFI annoncé le limogeage de vingt chefs d’établissements publics qui ont, à en croire le membre du Gouvernement, « reconnu avoir incité les élèves à descendre dans la rue et demandé aux parents d’élèves de ne pas envoyer leurs enfants à l’école ». « Certains chefs d’établissements complices explique le ministre, ont mené des actions qui ont participé à aggraver la situation ». « Nous sommes passé à côté d’incidents très graves », a commenté Florentin Moussavou. Les identités des chefs d’établissement frappés par la mesure n’ont toutefois pas été révélées par le « patron » de l’Education nationale.
Montée au créneau des élèves du Gabon
Ces derniers temps des mouvements d’humeur d’élèves ont été enregistrés çà et là à travers le pays. Pour le ministre de l’Education Nationale, ces actions sont à mettre à l’actif de personnes tapies dans l’ombre, notamment des membres de la Conasysed. Le Gouvernement considère certains acteurs de ladite confédération syndicale comme des marionnettistes tirant les ficelles de la contestation des élèves, d’où la sanction, soutient Florentin Moussavou.