La Fédération des enseignants de l’Education nationale (FESSENA) ne s’est pas présentée lundi à l’invitation du ministre de l’Education nationale, Florentin Moussavou qui a entamé un dialogue avec les syndicats du secteur de l’éducation pour sauver l’école gabonaise malmenée par une longue grève qui remonte au 31 octobre dernier.
Deux autres syndicats se sont par contre présentés au cabinet du ministre. La FESSENA n’a pas communiqué les raisons de son absence à ce rendez-vous.
Dimanche, Dynamique Unitaire (DU), une des principales centrales syndicales qui regroupe des syndicats de la fonction publique a demandé à tous les syndicats du pays de bouder toutes les rencontres avec le gouvernement jusqu’à ce que l’interdiction des activités de la Convention nationale des syndicats du système éducatif (CONASYSED) soit levée.
La CONASYSED a été interdite vendredi dernier pour trouble à l’ordre public, violence et voie de fait. Cette centrale syndicale, la plus importante du secteur de l’éducation qui compte 25 000 fonctionnaires est à l’origine de la grève du 31 octobre 2016 qui continue à paralyser l’école gabonaise.
Lundi, plusieurs syndicats se sont retrouvés, par solidarité, dans leur fief d’Awendje (4ème arrondissement) pour marquer leur solidarité syndicale. Ils ont projeté une grève générale dans la fonction publique dès lundi prochain si la décision contre la CONASYSED n’est pas levée.