Libreville – Selon un sondage rendu public à l’ouverture des travaux du comité exécutif de l’association africaine des autorités anti corruption (AAACA) qui se tient depuis lundi 31mars 2014 à Bujumbura (Burundi), 75% des africains interrogés estiment que la corruption qui est largement existante au sein des gouvernements est en plus impunie.
A noter que Dieudonné Awasssi, le président de la Commission Nationale de Lutte Contre l’Enrichissement Illicite du Gabon est des travaux de Bujumbura.
« Partout en Afrique les citoyens sont mecontents de s efforts de leurs gouvernements en matière de lutte contre la corruption. Il est recommandé que les institutions de lute contre la corruption soient réellement indépendantes et dotées de moyens financiers devant favoriser leur plein épanouissement conformément aux principes de Jakarta (Indonésie) adoptés en novembre 2012. Les principes établissent clairement ce qui est requis en matière d’indépendance. Une institution de lutte contre la corruption doit être établie par une loi et non un décret. Il ne faut pas que le chef de l’Etat puisse mettre fin au mandat du chef de l’institution de lutte contre la corruption à son propre gré », a souligné le conseiller anti corruption des nations unies pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Samuel Dejeagere.
Selon M. Dejeagere, l’AAACA, créée en septembre 2013 à Acccra (Ghana), devrait promouvoir deux conventions, à savoir celle de l’union africaine pour la prévention et la lutte contre la corruption et le protocole de l’Onu contre la corruption ; Mais à condition de lui doter d’un secrétariat général, des ressources humaines, matérielles et financières nécessaires à son fonctionnement.