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ETIE : après Malabo la société civile se donne rendez-vous à Libreville du 24 au 28 avril
Publié le lundi 20 mars 2017  |  Gabon Actu
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© Autre presse par DR
Vue aérienne de la ville de Libreville
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Libreville, Gabon – Les Organisations de la société civile (OSC) de la Guinée Equatoriale et du Gabon engagées dans l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) qui ont clos vendredi à Malabo, capitale de la Guinée Equatoriale une formation pour renforcer la gestion de leurs organisations et aider leurs pays respectifs à réintégrer l’ITIE ont convenu de se retrouver à Libreville du 24 au 28 avril prochain.

La fin de la formation de Malabo a été marquée par l’annonce de la Guinée équatoriale qui entend présenter à nouveau sa candidature entre mai et juin 2017 au comité international de l’ITIE, pour solliciter son admission.

Mais avant cette échéance, la Guinée équatoriale appelle le comité international de l’ITIE de revoir sa liste de conditions car les données ont changées c’est ce qu’a demandé en tout cas le directeur de la commission nationale de l’ITIE de Guinée équatoriale Hinestrosa Gomez.

« Je crois que l’ITIE Internationale et les pays doivent s’asseoir pour les changements au niveau des demandes de ITIE internationale parce que le scenario est totalement différent par rapport au moment qu’on a installé ITIE internationale. Quand on a installé ITIE internationale le marché du pétrole était très haut mais maintenant le marché du brut a les difficultés pour arriver aux bénéfices et s’il n’y a pas de bénéfices il n’y a pas de l’ITIE pour moi car on parle de bénéfices ici, la distribution du bénéfice, quand il n’il y a pas de bénéfices, il n’y a pas de distribution, donc il faut prendre tout ça en compte pour redéfinir les stratégies », a expliqué Hinestrosa Gomez.



Le Gabon et la Guinée équatoriale ont les problèmes similaires qui retardent encore leur adhésion à l’ITIE internationale, la société civile étant peu considérée par leur gouvernement et pourtant acteur incontournable pour l’adhésion de ces pays à l’ITIE.

Le projet de renforcement de la gouvernance des matières premières en Afrique centrale REMAP-CEMAC de la coopération Allemande au développement (GIZ) a décidé d’organiser cette formation pour renforcer les capacités de ces OSC afin de bien jouer leur rôle.



Les organisations de la société civile du Gabon présentes à la formation à Malabo comme Brainforest Gabon, ONG croissance saine environnement, Publiez ce que vous payez, gouvernance Afrique sans frontière, ONG cri de femme ou encore Haut conseil des acteurs non étatiques et les organisations de guinée équatoriale comme AGECDEA ont en outre mené des échangés pendant cinq jours de formation pour trouver des stratégies en vue de leur meilleure opérationnalisation.

Elles ont profité de l’occasion pour appeler leur gouvernement à créer un climat de « confiance » mais aussi de jouer la carte de la « transparence » dans la gestion de recettes de l’exploitation des matières premières de leur pays.

La société civile est un acteur clé de développement a reconnu Elias Ondo Mbana, Directeur de la société civile au ministère de l’Intérieur de Guinée Equatoriale alors que l’ambassadeur Allemand à Malabo, Elmar Jakobs présent à la clôture de la formation a encouragé les pays de la CEMAC à avoir la culture des Organisations de la société civile comme son pays ou presque tout citoyen est membre d’une association, a-t-il indiqué.

Les représentants des organisations de la société civile de deux pays producteurs de l’or noir en Afrique centrale devront donc se retrouver à Libreville au Gabon pour une prochaine formation du 24-28 avril 2017.

Samuel Obiang
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